L’activiste des droits de l’homme a également confirmé qu’ on ne doit pas empêcher un citoyen de jouir des droits qui lui sont reconnus par la constitution et par les lois de la République, cela n’est pas normal. «Si ces gens respectent les règles et les principes d’une manifestation, il faut les laisser manifester », indique-t-il.
Le défenseur des droits de l’homme, au nom de son organisation, a condamné le cas d’un gendarme touché à l’œil gauche par un projectile, au cours de la marche de l’opposition, et un poste de police situé à Cosa, incendié par une foule en colère. Des actes actes condamnables.
«Nous condamnons ces faits avec la dernière énergie. On ne doit pas s’attaquer aux forces de l’ordre encore moins à un citoyen. Une manifestation n’est pas synonyme de violence. Il faut apprendre à manifester sans causer du tort à ceux qui ne sont pas concernés par le mouvement de protestation », précise Elhadj Malal Diallo.
Enfin, dans cette déclaration, le vice-président de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH), Elhadj Malal Diallo invité les acteurs politiques à plus de responsabilités et les autorités à ne pas porter atteinte aux droits des citoyens.
Léon KOLIE pour JMI
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