Le premier responsable de ces irrégularités d’abord c’est la CENI, au niveau central comme au niveau local, elle a été complice des fraudes constatées. Elle est responsable aussi des violences que nous déplorons aujourd’hui », a déclaré le leader parti Bloc Liberal, Faya Milimono, lors d’une conférence de presse qu’il a aminée ce mercredi, 14 février 2018, au siège de son parti dans le quartier de Yembeya.

Le président du parti BL, Faya Milimono a également condamné les discours haineux de certains leaders politiques  qui selon lui, ils servent des propos ethniques pour plaire aux militants et sympathisants. «Tous ces ingrédients politiques peuvent atteindre à la quiétude sociale et, à ce propos , je demande qu’on arrête de véhiculer ces genres d’ethnicité », a-t-il dit.

«On n’a pas besoin de cultiver la haine, on n’a pas besoin de rappeler que nous sommes d’ethnies différentes. Nous sommes peut-être de plusieurs ethnies, de confessions religieuses différentes, de plusieurs régions de ce pays, mais nous appartenons tous à la Guinée, c’est celle-la que nous voulons construire et nous sommes tous condamnés a vivre dans ce pays, dans l’harmonie, sinon nous allons tous mourir comme des idiots… », a fustigé Faya Milimono

« Nous sommes une république qui est encadrée par une constitution et par les lois. En violation de l’article 26 de notre constitution, nous avons vécu l’arrêt de toute activité du gouvernement pour aller en campagne à l’intérieur du pays avec l’argent de l’Etat. Il faut avec force dénoncer cela, condamner cela parce que c’est de nature à nous empêcher de construire le rêve d’une société libre et démocratique », a dénoncé l’opposant.

Evoquant le cas de ma grève des enseignants, le président du BL a aussi noté qu’il y a des syndicalistes qui ont encore appelé à une nouvelle grève,  mais il constate que le gouvernement continue de considérer qu’il ne peut pas négocier avec un syndicat qu’il considère illégitime.

«Pourtant, c’est le mot d’ordre de ce syndicat qui est en train de mettre aujourd’hui dans la rue beaucoup de nos enfants à travers le pays. Nous demandons au premier ministre Youla, il est payé pour ça, aux membres du gouvernement que nous avons besoin qu’ils se mettent autour d’une même table avec le syndicat. Ce n’est pas trop de demander au gouvernement de le faire », a-t-il conclu.

Momo SOUMAH pour JMI

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