La Maison de la presse a servi de cadre ce jeudi, 1er février 2018, à une conférence de presse organisée par la Coalition des Femmes et Filles de Guinée (COFFIG), avec la voix de sa présidente, Dr Makalé Traoré en partenariat avec le PNUD, Orange-Guinée et la fondation El hadj Diériba Diaby. Il s’agissait de procéder au «Lancement de la case de veille 2018 pour l’observation des élections communales et communautaires ».

Après les présentations d’usage des responsables présents de la COFFIG et d’autres personnalités dont entre autres Mr Doumbouya Sanoussi Directeur Exécutif de la Fondation Djeliba Diaby pour la Paix, Madame Fatou Balde Yansané Présidente de la Coalition des Femmes Leaders de Guinée et Justin Morel Junior, ancien ministre,  Dr Makalé procédera à la lecture de la Déclaration pour ce lancement.

Cette rencontre  était l’occasion pour  les membres de la COFFIG d’expliquer aux hommes de médias que  « la Case de veille 2018 pour l’observation des élections communales et communautaires », a pour but de  promouvoir des élections apaisées dans les quatre régions naturelles du pays, avec pour stratégie fondamentale dans l’observation des élections: ‘’ Alerte-Précoce-Réponse-Rapide’’.

Dans son introduction, la présidente de la Coalition des Femmes et Filles de Guinée (COFFIG), Dr Makalé TRAORE a déclaré que « la case de vieille est une alerte précoce, une réponse  à toutes les dérives  politico-sociales qui peuvent générer  des conflits, déstabiliser le pays et nous éloigner des chemins du développement.

« Il s’agit de mobiliser dans une véritable synergie d’action, les organisations de la société civile en général, celles des femmes en particulier dans la prévention des crises et garantir des élections crédibles et apaisées en Guinée», a précisé Dr Makalé TRAORE.

En 2013 déja qui a été l’année de la premièère expérience de la Case de Veille, Dr Makale Traoré dira qu’elles ont réussi à désamorcer 200 alertes conflictogenes et en 2015, 1604 alertes rien que le jour du scrutin. Et elle en est fière car dira-t-elle, c’est un mécanisme qui est aujourd’hui cité en exemple dans la sous région et reconnu par le Système des Nations Unies.

C’est pour toutes ces raisons que même sans financement cette année, la COFFIG a tenu à ce qu’il y ait la « Case de Veille » avec un financement sur fonds propre sur la base de cotisations, car la COFFIG est une coalition de 1079 organisations de femmes.

Dans leurs différentes interventions Après Dr. Makalé, au nom de Elhadj Djeliba Diaby  ambassadeur de la Paix, son Directeur Exécutif dira qu’il y a environ quatre mois que leur fondation a signé un partenariat avec la COFFIG, dans le cadre de la promotion de la culture de la paix . « Voyant le travail de la COFFIG pour la paix nous n’avons pas hésité un seul instant à signer ce partenariat, et nous les accompagnerons dans leur excellent travail.

Madame Fatou Baldé de la Société civile a d’abord félicité la COFFIG pour sa persévérance, surtout en tant que femme avant d’encourager la presse à l’objectivité car à son avis, « détient la clé de la paix d’où un couverture citoyenne, patriote et responsable de tout le processus, qu’elle doit réaliser »

Enfin Justin Morel Junior dira à son tour que:  » liberté et responsabilité sont les mots clés qui devront régir votre comportement durant cette couverture. Félicitations à la COFFIG et toutes les Ong partenaires. Aidons les à progresser plus fort dans l’esprit de la paix ».

La présidente de la COFFIG a également noté que compte tenu du fait qu’il s’agit des élections de proximité, avec un risque plus important de conflits, la « Case de veille 2018 » est encore plus décentralisée que celles des élections précédentes. «Cela, pour mieux faire fonctionner le mécanisme d’alerte précoce et de réponse rapide. » a noté  Dr Makalé Traoré.

La COFFIG  a décidé de déployer conséquemment quelque 700 observatrices sur l’ensemble du territoire dont le travail sera de remonter des informations fiables résultant de techniques d’observation pointue.

Ces observatrices seront disséminées à travers le pays de la façon suivante : une case de veille régionale dans chacune des quatre régions administratives du pays, une Case de veille communale dans chacune des cinq communes de Conakry et dans la zone spéciale du Km 36, a précisé la présidente de cette grande organisation non gouvernementale.

Le départ  des observatrices de la « Case de vieille 2018 » pour les élections communales apaisée a été lancé dès après la conférence pour les différentes régions.

A la fin, par rapport à  toutes les étapes des élections la Case de Veille fera une déclaration. Dr Makalé va conclure en ces termes: « Nous espérons comme les autres années que nous allons pouvoir désamorcer des situations conflictuelles pour la paix, afin que le pays ne soit pas déstabilisé et nous éloigner des chemins du développement, car sans paix pas de développement. « 

Cette troisième « Case de veille » va fonctionner jusqu’à fin mars.

Tabassy BARO et Léon KOLIE pour JMI

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