La CENI organise depuis mercredi un séminaire de formation à l’intention des présidents et vice-présidents des 342 Commissions administratives de centralisation des votes (CACV). Un des derniers virages avant le scrutin du 4 février.
Cette formation qui s’étend sur deux jours va permettre aux participants d’acquérir des connaissances supplémentaires sur leurs rôles et responsabilités dans les procédures de centralisation des votes.
A l’ouverture des travaux à Conakry, le président de la Commission électorale nationale indépendante, Me Amadou Salif Kébé, a salué la disponibilité des magistrats et des fonctionnaires du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation concernés par cet atelier.
Le président de la CENI a rappelé que l’importance que revêt cette rencontre qui, selon lui, vise à disséminer les dispositions légales et réglementaires relatives aux prochaines élections communales et communautaires.
Il s’agira aussi de donner aux présidents et vice-présidents des Commissions administratives de centralisation des votes des stratégies nécessaires pour assurer la sécurisation et la transmissions des procès-verbaux de centralisation à la CENI.
Pour favoriser une bonne gestion des élections et minimiser les contentieux électoraux, Me Kébé a promis de mettre à la disposition des membres des CACV des copies du Code électoral et du Code des collectivités locales. Ceci, a-t-il dit, pour leur permettre de mieux comprendre les derniers amendements qui ont été apportés.
Précisions que cette session qui se tient à cinq jours du vote se déroule simultanément à Conakry et dans certaines villes du pays. Plus de 250 fonctionnaires venant des ministères de la Justice et de l’Administration du territoire prennent part à la séance de Conakry.
Le Directeur du département Formation et Accréditation de la CENI a souligné que les CACV seront présidées par des magistrats. Ces derniers seront secondés par des agents du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
D’après Jacques Gbonimy, ces magistrats ont été « désignés par la Cour constitutionnelle, nommés et affectés par le président de la CENI ».
Les fonctionnaires qui assistent à la formation seront déployés à travers tout le pays à partir du vendredi 2 février.
Il faut dire qu’avec cette formation des magistrats, la Commission électorale nationale indépendante franchit indiscutablement une étape majeure de la crédibilisation du processus électoral.
Une dépêche de Ougna Elie Camara pour l’AGUIPEL