Le remuant syndicaliste Aboubacar Soumah revient devant les feux de la rampe, depuis son exclusion hier du SLECG, le syndicat libre des enseignants de Guinée. Il est accusé par ses pairs d’organisations de meetings clandestins, d’impression en catimini de cartes de membres,et même de soustraction de certains dossiers. Rien de moins !
Face à cette nouvelle évolution et les rumeurs de reprise de la grève des enseignants qui courent dans la cité, nos confrères partenaires de la radio Espace FM ont réussi à joindre les différents protagonistes pour mieux comprendre. Ils se sont librement et contradictoirement exprimé pour tenter d’éclairer l’opinion nationale. Difficile.
Dans cette interview croisée, les deux anciens partenaires se sont évertués chacun à avoir raison. M’Bemba Soumah, le chef du SLECG a tenu à détailler et réitérer les accusations faites contre Aboubacar, citées plus haut; pendant que ce dernier déclarait que ceux qui l’ont exclu, l’on fait sur injonction du gouvernement qui aurait même injecté quelque 100.000.000 Gnf pour le déstabiliser à la base !
Un vrai dialogue de sourds, au cours duquel Aboubacar Soumah a tenu à répéter qu’il ne se considérait pas comme exclu, car « c’est seuls les membres à la base pourraient agir ainsi », tandis que M’Bemba Soumah persistait et signait qu’il était « bel et bien exclu ».
La guerre des Soumah continue donc par médias interposés, pourvu qu’elle épargne l’école et les enseignants guinéens !
Momo SOUMAH pour JMI
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