A l’occasion de la journée de l’Union Africaine des ambassadeurs du climat, célébrée chaque année dans le monde entier, la ministre de l’Environnement des Eaux et Forêts, Aissiatou Baldé, a, dans une déclaration indiqué son grand plaisir en ce jour solennel de parler d’un « sujet aussi important que passionnant qui est la transversalité de l’environnement ».
«Le 21ème siècle que nous vivons est caractérisé par de grands enjeux universels illustrés par des guerres, le terrorisme, les changements climatiques et leurs corollaires environnementaux. Tous ces maux se déroulent donc dans notre environnement global qui devient la victime permanente, mais reste toutefois la base de notre existence », a déclaré la ministre Aissiatou Baldé.
La cheffe du département de l’Environnement des Eaux et Forets, a également affirmé que parler de transversalité de l’environnement, revient à illustrer ces deux concepts clés qui restent désormais indissociables du développement durable.
«Vous conviendrez avec moi que, l’Environnement se définit de la façon la plus simple comme étant tout ce qui nous entoure, tout ce à quoi notre vie est liée directement et indirectement. Il s’agit de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons, de la terre de laquelle nous tirons notre nourriture, du soleil et des autres astres qui nous illuminent, des pluies qui nous abreuvent, ainsi que de leurs réactions entrent-elles. », a signalé , la ministre Assiatou Baldé.
La transversalité participe de la volonté de construire un environnement favorable aux échanges et constitue un moyen managérial dont la mise en œuvre vise le décloisonnement des entités entre elles. Il s’agit de supprimer les barrières: «Mais cela n’est pas suffisant, encore faut-il qu’elle soit pratiquée », a-t-il ajouté..
«Souhaiter la transversalité ne suffit pas, il faut que, les acteurs concernés s’impliquent dans la démarche. Ils doivent agir ensemble avec une vision collective, coopérer. Vouloir de la transversalité c’est donner les conditions nécessaires aux échanges, sa mise en œuvre c’est la coopération. Cette dernière s’inscrivant dans le temps, elle doit devenir une préoccupation de tous les instants », a précisé la ministre de l’Environnement.
Momo SOUMAH pour JMI
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