Le 1er janvier a toujours été un jour particulier. A Brazzaville, le nouvel an 2018 a été vécu dans cet esprit : jubilation, promenade et jeux dans la joie, sans inquiétude. Les grandes artères de la ville capitale, les débits de boissons ont été pris d’assaut, dès 17 heures, par les Brazzavillois qui festoyaient, en toute liberté, dans la paix.
Le jour du nouvel an 2018, nouveau jour de la nouvelle année, les Brazzavillois, l’ont caractérisée par une ambiance exceptionnelle. Les grandes artères de la ville capitale, les débits de boissons ont été, dès 17 heures ce, jusqu’à tard dans la nuit, bondés du monde venu festoyer, dans la paix et en toute liberté. « C’est la preuve que je suis chez moi. Je sors m’amuser, même jusqu’à l’aube. Personne ne me l’empêche », s’est exclamé un Brazzavillois ivre de joie, comme s’il venait de découvrir la vie.
En fait, cette ambiance a commencé dès la soirée du 31 décembre 2017, avant d’être interrompue par une pluie que d’aucuns ont pu considérer comme bénédiction, quand bien même celle-ci a interrompu leur élan. Rassurés par la circulation des patrouilles motorisées de la police nationale qui jouait ainsi à la dissuasion des potentiels braqueurs et autres « Koulouna » (les bandits armés de machettes), les Brazzavillois ont envahi les débits de boissons, seuls, en couple ou en famille, pour savourer cette journée inoubliable pas comme les autres, qui inaugure une nouvelle année. Ils ont aussi pris d’assaut les sites touristiques, notamment : l’esplanade du Centre national de Radio et de Télévision dans 9èmearrondissement de Brazzaville, la corniche, au centre-ville, devenue lieu emblématique depuis la construction du Pont du 15 Août 1963, lui-même objet d’admiration, de jour comme de nuit. Les jeunes, les moins jeunes n’ont pas eu envie de quitter ce site, surtout ceux qui y sont arrivés pour la première fois.
Certains Brazzavillois rencontré sur le pont du 15 Août, par exemple, sont venus des périphéries de la Ville, à 13, 15 voire 20 kilomètres du centre-ville de Brazzaville. Le cas de M. Jean Molangui qui habite le quartier Massengo (plus de 13 kilomètres). « Je suis venu avec toute ma famille sur le plus bel endroit de Brazzaville. Il est 23 heures, cela témoigne que la paix, la sécurité règne dans la ville. Donc, ceux qui ont dit que les fêtes devraient se passer dans l’insécurité totale ont échoué dans leur plan machiavélique», déclare-t-il avec une main sur l’un des ses garçons d’environ 12 ans.
Qui dit fête, dit argent
Pour faire la fête selon ses vœux, il faut avoir les moyens y relatifs, donc l’argent. Or, quelques jours avant le 30 décembre 2017, plus d’un congolais étaient inquiets. Certains, notamment les fonctionnaires, les retraités, les agents du CHU ou de l’Université Marien Ngouabi pensaient finir 2017 affamés. Certains dirigeants politiques de l’opposition avaient même parié que les salaires des fonctionnaires de novembre et décembre 2107 ne pouvaient pas être payés.
Pari perdu ! Car, c’était sans compter avec la volonté manifeste du Gouvernement qui n’entendait pas concéder un arriéré de salaire ou de pension à toutes ces couches de la société congolaise. Le père de la Nation a ainsi donné les ressorts à ceux qui avaient pris pour argent comptant, les prévisions quelque peu messianiques, sans fondement économique ou technique prouvé.
En payant le salaire du mois de décembre 2017 aux fonctionnaires et un mois de salaire aux agents de l’université et du CHU, le Gouvernement a redonné du baume au cœur y compris des retraités qui eux-aussi, ont reçu un mois de pension. « Le président a surpris tous le monde, en payant les salaires des fonctionnaires avant la date habituelle et, malgré la crise que subie notre pays, le Congo », a déclaré M. Claude Samba, un autre Brazzavillois rencontré au hasard de la route sur l’avenue de l’OUA à Bacongo. « Nous ne pouvons que saluer l’acte salvateur du président Denis Sassou-N’Guesso et le remercier ainsi que le gouvernement pour sa volonté de satisfaire toujours son peuple », a-t-il poursuivi.
La fête a été belle, notamment à Brazzaville. Les Congolais ont fêté le premier jour de la nouvelle année dans l’allégresse. « Si quelqu’un vous dit que cette fête s’est mal passée, dites-vous qu’il est de mauvaise foi », a martelé Mme Faustine qui a accompagné ses enfants à l’espace de jeux de Luna Parc à Poto-poto, 3ème arrondissement de Brazzaville.
MIATOLOKA Boryce Agapyth
Correspondant particulier de JMI au Congo
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