L’un des réceptifs hôteliers de la place a servi de cadre ce mercredi, 13 décembre 2017, à la cérémonie du lancement de la 6ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou qui se tendra pendant deux jours et est placée sous le thème : « L’autonomisation de la Femme et la Révolution Contraceptive ». 

Présidée par le premier ministre, Mamady Youla, cette cérémonie de lancement a connu la présence du ministre de la santé, Abdourahmane Diallo, un parterre d’ambassadeurs et d’élus venant de pays d’Afrique.

Cette 6ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou regroupe près de 400 participants, venant de neuf pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal et Togo) qui se réuniront, discuteront et avanceront vers leur but commun, à savoir : accélérer les progrès dans l’utilisation des services de Planification Familiale.

Dans son intervention, le ministre de la santé, Abdourahmane Diallo a tout d’abord souhaité la bienvenue en terre africaine de Guinée aux participants. Il a ensuite mentionné que beaucoup d’efforts restent encore à déployer pour continuer l’amélioration du niveau des indicateurs. « Le ratio de mortalité maternelle est passé de 724 à 550 décès pour 100000 naissances vivantes. La mortalité néonatale de 38 à 20 pour 1000 naissances vivantes. La mortalité infantile de 67 à 47 pour mille naissances vivantes. La mortalité infanto-juvénile de 123 à 88 pour mille naissances vivantes. L’indice synthétique de fécondité de 5,7 à 4,8 enfants par femme. Le gouvernement s’est engagé à se repositionner dans le processus de planification familiale », a précisé le ministre de la santé.

Selon lui, un plan budgétisé avait déjà été élaboré avec l’appui du partenariat de Ouagadougou et des Partenaires techniques et financiers. Ce plan s’est vu contrecarré par l’apparition de la Fièvre à Virus Épidémiologique Ebola.

« Lors du deuxième Sommet de Londres sur la Planification Familiale en Juillet 2017, les ministres de la Santé de 9 pays africains ont pris des engagements forts, à savoir, entre autres, satisfaire l’objectif de couverture universelle pour la planification familiale. À cet effet, la Guinée s’engage à mettre sous contraception 188.000 femmes additionnelles entre 2017 et 2020 pour se conformer aux recommandations de la phase d’accélération », a signalé le ministre Abdourahmane Diallo.

Quant au premier ministre, Mamady Youla , il s’est réjoui du choix porté sur la Guinée, pour accueillir cette rencontre dont le but noble est de garantir à toute personne vivant en Afrique l’accès aux moyens de contraception.

« Le Partenariat de Ouagadougou constitue un espace adapté pour un meilleur alignement des interventions vers l’atteinte de nos objectifs communs ». Le gouvernement guinéen a souscrit au programme pour l’émergence à l’horizon 2030. En ce sens, le but est de réduire la mortalité maternelle, infantile et celle juvénile. Investir dans le Planning Familial réduit la pauvreté et donne plus de ressources pour mieux équiper les établissements sanitaires et tant d’autres. « Le thème de cette rencontre cadre avec les priorités de notre gouvernement », a lancé le premier ministre.

Momo SOUMAH pour JMI

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