Les opérateurs de téléphonie mobile ont accompli un travail appréciable dans l’amélioration de la qualité des réseaux et services offerts aux clients, c’est ce que l’on peut retenir du point fait l’Agence de Régulation des Postes et des Communication électronique (ARPCE) au Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, ce vendredi 17 novembre 2017, au cours d’une séance de travail avec les sociétés de téléphonie mobile.

Yves CASTANOU, Directeur général de l’ARPCE, a présenté au ministre Léon Juste IBOMBO le travail réalisé par son administration dans le contrôle et l’inspection des installations des sociétés de téléphonie mobile évoluant en République du Congo. En sa qualité de régulateur, l’ARPCE, a constaté que les opérateurs ont mené des actions en vue d’améliorer leurs performances en termes de qualité de service.

« Un travail de fond a été fait et des améliorations peuvent s’observer dans la qualité des réseaux et services. » Pouvait soutenir le directeur général de l’ARPCE après avoir fait l’historique de la dégradation des réseaux et services proposés aux clients par les opérateurs de téléphonie mobile. Des désagréments criards, remontant autour des années 2014-2015, dont les utilisateurs de téléphone portable étaient victimes. Une situation qui a poussé le régulateur de faire injonction à ces fournisseurs des services à se conformer aux exigences de qualité et au respect des obligations souscrites.

Et, le 11 septembre 2017, le gouvernement par la voix du ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique s’adressait aux sociétés de téléphonie mobile exerçant sur le territoire congolais concernant le respect des cahiers de charges, ainsi que la qualité des services offerts qui n’étaient pas toujours à la hauteur des attentes des consommateurs. Un délai de deux mois était accordé aux opérateurs de téléphonie mobile, afin d’apporter une amélioration dans la fourniture des services aux consommateurs.

A l’issue de cette interpellation, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, soulignait que la qualité des services est une exigence non négociable et que les consommateurs doivent disposer d’un service normal et adéquat, tant sur la voix que la DATA, qui n’est rien d’autre la contrepartie d’un service acheté, tel l’achat de recharges entre autres.

Le régulateur a, par ailleurs, ajouté que certaines imperfections pouvaient se constater au niveau des services proposés, mais cela n’occulte pas le fait de reconnaitre les efforts fournis par les sociétés incriminées pour améliorer l’offre. Aussi, Yves CASTANOU a-t-il invité les usagers du téléphone d’avoir recours, en tout temps, au service 50-50, existant au sein de l’ARPCE, pour faire savoir tous les désagréments dont ils sont victimes dans l’utilisation du téléphone portable.

Prenant acte du point fait par l’organe technique du gouvernement en la matière, Léon Juste IBOMBO, ministre de tutelle, a salué les progrès accomplis dans l’amélioration de la qualité des réseaux et service, tout en demandant au régulateur de poursuivre et de manière pérenne la veille. Fort de cela le ministre a pris la décision de suspendre la mesure, en forme d’épée de Damoclès qui pesait sur la tête de ces sociétés de téléphonie mobile. Il n’a pas manqué de rappeler que la qualité des services était une exigence non négociable. Le tout devrait concourir à la satisfaction des utilisateurs du téléphone portable.

La circonstance a été mise à contribution pour l’ARPCE d’éclairer l’opinion sur l’avenir du secteur postal au Congo fait à la concurrence des technologies de l’information et de la communication. Sur ce point le régulateur a dit que la poste congolaise se portait bien. Le travail de régulation fait jusque-là ramène le nombre des opérateurs évoluant dans ce secteur à 14 contre une cinquantaine, bien avant avec un chiffre d’affaire de deux milliards de Francs/CFA ; une valeur ajoutée à la création de la richesse et des emplois.

Tout compte fait, l’administration des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, s’emploie à réunir les conditions pouvant lui permettre de jouer sa partition au processus de diversification de l’économie congolaise.

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour JMI

Correspondant particulier de JMI au Mali

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