La Greve déclenchée depuis plus d’une semaine par certains membres du SLECG, un syndicat des enseignants, continue de paralyser l’enseignement secondaire.
La décision prise par les syndicalistes de poursuivre la grève est effective ce lundi 20 novembre 2017, à Conakry et à l’intérieur du pays. Les lycéens et collégiens qui ont très top rallié les établissements scolaires ont trouvé des salles désertées par les enseignants.
Le constat est le même que la semaine passée : d’un côté, les élèves du public qui n’ont quasiment pas de professeurs pour dispenser les cours s’attaquent aux élèves des écoles privées qui eux, assurent un service minimum. Cela donne lieu à des confrontations violentes entre jeunes élèves; de l’autre les élèves dans la rue sont décidés à perturber la quiétude sociale pour exiger le retour des enseignants dans les salles de classe !
A Koloma Soloprimo, Bambeto, Hamdallaye dans la commune de Ratoma et dans d’autres comme Matoto et Matam etc, les élèves n’ayant pas trouvé d’enseignants dans les salles de classes ont été libérés, tandis que certains d’entre eux ont commencé à ériger des barricades à certains carrefours, pour bloquer la circulation routière.
C’est dans ce contexte que certains syndicalistes meneurs ont été arrêtés par les autorités, pendant que d’autres mènent leurs actions en cachette pour ne pas subir le même sort.
Mais ce qu’il faut dire, ce que la force de ce mouvement réside dans le soutien que les enseignants accordent à la grève. Un enseignant interrogé sur la question qui a requis l’anonymat nous a confié « qu’ils soutenaient la grève et sont prêts au sacrifice qu’il faut, pour que leurs revendications de revalorisation salariale soient satisfaites ».
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI
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