Contrairement aux sept dernières années, la journée internationale des enseignants a été célébrée à Labé ce jeudi 5 octobre 2017. Les enseignants ont massivement répondu à l’appel de leurs responsables hiérarchiques et syndicaux.
Les autorités administratives régionales et préfectorales ont marqué par leur présence la célébration de cette journée. C’est donc dans une salle de l’amphithéâtre quasi pleine que cette célébration s’est tenue.
La directrice préfectorale de l’éducation de Labé, Hadja Aissatou Diouldé a dans son discours replacé cette journée dans son contexte. << cette journée est placée cette année sous le thème : valoriser les enseignants, améliorer leur statut. Un enseignant doit pouvoir disposer d’une autonomie professionnelle, de la liberté et des outils lui permettant de garantir une éducation de qualité>>, a-t-elle laissé entendre.
Au nom de l’intersyndicale FSPE/SLECG, c’est le camarade Issa Diallo de la FSPE qui a pris la parole pour égrener les nombreuses difficultés auxquelles se trouvent confrontées les enseignants:
<<Dans notre pays les conditions de travail restent très difficiles. Ces difficultés se résument en: l’insuffisance des infrastructures, la vétusté de la plupart des écoles publiques, le manque d’équipements, l’existence de classes à effectifs pléthoriques, manque de formation continue, l’insuffisance d’enseignants qualifiés, la non réglementation dans le secteur privé de l’éducation, etc, tout ça marqué par un salaire insuffisant>>,a dit entre autres le syndicaliste sous l’applaudissent des membres de sa corporation.
Présent à cette cérémonie de célébration, le gouverneur de la région administrative de Labé, sadou Keita, à formulé des souhaits pour les enseignants avant de les exhorter à plus de responsabilité dans l’accompagnement de leur noble mission d’éducateurs.
<< Je souhaite qu’on mette chaque enseignant dans les conditions les meilleures. Chers enseignants, chères enseignantes, je vous exhorte à la réflexion, à plus de responsabilité. Que chacun aussi prenne conscience que sans lui notre société n’ira pas de l’avant. Que chacun assume en connaissance de cause son métier. Qu’on soit également conscient des tares que nous traînons, c’est seulement alors qu’on pourra changé la Guinée>>, a, en substance, dit le gouverneur de Labé Sadou Keita.
Dans l’espoir que les voeux formulés par les uns et les autres se réaliseront, les enseignants et enseignantes ont quitté les lieux de la cérémonie avec un sourire.
BALDE Ibrahima Fodoué pour JMI
Correspondant permanent de JMI pour la Moyenne Guionee