‘’Au cours de cette manifestation, l’artiste TAKANA ZION, l’un des initiateurs de ce mouvement a été interpellé avec violence. Pourtant, la préoccupation de ce collectif s’inscrit en droite ligne avec celle partagée par l’écrasante majorité de la population guinéenne. Ce qui du coup donne une véritable légitimité à leur initiative’’, a affirmé le président. la Plateforme nationale des Citoyens pour le Développement (PCUD) , Abderrahmane Sano dans une déclaration .
Dans cette même déclaration, le président. la Plateforme nationale des Citoyens pour le Développement (PCUD), Abderrahmane Sano a également indiqué que la confusion entretenue aujourd’hui, dans le débat politique, autour d’une éventuelle révision constitutionnelle en vue de favoriser des candidatures à vie à la magistrature suprême de notre pays, fait craindre les risques d’une aventure périlleuse à l’issue incertaine dont notre pays n’a nullement besoin.
« C’est en cela qu’il faut comprendre le sens de la manifestation légitime de ce collectif, faute de cadre approprié capable de donner de la résonnance à cette importante inquiétude qu’éprouvent nos braves populations », a signalé Abderrahmane Sano.
Selon lui, la question de fond soulevée, ne doit pas être celle de réprimer les initiateurs de ce mouvement, mais plutôt, celle d’éviter toutes formes d’instrumentalisation d’une composante quelconque de la société guinéenne, aux fins d’une révision de la constitution dont les conséquences peuvent être désastreuses. ‘’ Dans le fond encore, par leur initiative, ces artistes veulent promouvoir la bonne gouvernance, défendre la stabilité des institutions et la sécurité de la République’’, a-t-il dit.
« Il doit être compris par tous que ce combat initié par ces artistes est indéniablement celui de tout un peuple. Donc, libérez donc TAKANA ZION », a conclu Abderrahmane Sano.
Mais, comme l’écrivait votre site, et comme il fallait s’y attendre, Takana Zion a été libéré ce mercredi à Conakry. Son avocat précise à la presse: « Takana Zion rentre libre chez lui. Pour le moment il est sous contrôle judiciaire et il doit émarger au niveau du juge d’instruction deux fois dans la semaine. Chaque Lundi et Vendredi. Il est accusé d’attroupement non autorisé sur la voie publique. Pour le moment l’enquête est en train d’être approfondie, après ce processus s’il bénéficie d’un non-lieu c’est bien ou bien on va à l’audience. ’’
Affaire à suivre donc.
Karifa KEITA pour JMI
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