La capitale malienne a abrité samedi dernier, la seconde marche de l’opposition qui réagissait à la décision de la Cour Constitutionnelle. Une sortie qui avait pour but d’aller au retrait du projet de révision et a été observée hors de Bamako.
Les députés Amadou Thiam, Soumaila Cissé et plusieurs figures des détracteurs du référendum annoncé étaient présents. Amadou Thiam, président de l’ADP Maliba en était le conférencier principal. Savourant au nom de l’opposition la mobilisation du jour, il a indiqué qu’une bataille a été remportée en lisant la déclaration finale.
Il a dénoncé les défis sécuritaires du moment que la cour constitutionnelle a banalisés. Prévenant le pouvoir des dérives qui ne sont pas cautionnées par le peuple, il a appelé au retrait du projet de la discorde. L’ancien 2ème vice-président de l’Assemblée nationale a dénoncé que tout soit fait pour faire passer les partisans du NON comme des aigris et des perturbateurs de la nation.
Refusant de troubler troubler l’ordre public, Amadou Thiam a mis en avant sur le sens élevé du civisme et de la discipline des marcheurs. Avançant le fait que des zones du Nord et du Centre soient sous contrôle des rebelles, l’élu de la commune 5 totalise 132 arrondissements, qui ne pourront pas voter, si le président IBK force le scrutin référendaire.
Notons que la marche était synchronisée à l’intérieur et hors du Mali. Ainsi, la vague rouge a déferlé à Paris et Dakar, tandis que le Mali profond réagissait au projet de révision à l’instar de Kayes, Koutiala, Mopti, Ségou et Koulikoro.
Ce qui se passe actuellement au Mali est une espèce de démonstration de force progressive qui, à force de la minimiser pourrait bien finir par être explosive.
Idrissa KEITA pour JMI
Correspondant particulier de JMI au Mali
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