Exilé au Sénégal voisin où il mène discrètement sa retraite, l’ex Chef d’Etat malien était visé par la justice de son pays. Les dispositions prises pour le « cueillir », auront provoqué d’énormes pertes financières au contribuable malien pour, finalement, inciter le pouvoir actuel à revoir les choses.
Dans la foulée de l’arrivée d’IBK au pouvoir en fin 2013, la Haute Cour de Justice voyait le jour au Mali. De cette période à ce jour, elle n’avait eu qu’une seule affaire au menu : la poursuite de son prédécesseur Amadou Toumani Touré. La haute trahison pour laquelle, il a été mis en cause, n’a pu donner d’arguments palpables pour une mise en examen.
Désaveu total des élus de la majorité, lors des restitutions sur la révision constitutionnelle que prévoyait IBK. A cet effet, ils ont indiqué aux populations que la HCJ ne sera plus une institution !
La raison : elle aura coûté en 3 ans d’existence environ 4 milliards CFA, à cause de son budget et autres dépenses affiliées. Tout ça pour une seule affaire, qui a été finalement un fiasco politico-judiciaire.
Pour sa part, ATT reste serein à Dakar, qu’il n’est pas pressé de quitter. En ces temps de campagne préélectorale, l’enfant de Mopti reçoit fréquemment des visites de hautes personnalités et anonymes qui ont bénéficié de ses largesses, quand il était encore l’homme fort de Bamako.
Le retour est d’actualité mais pas dans l’immédiat ! ATT attend son temps.
Idrissa KEITA pour JMI
Correspondant particulier de JMI au Mali
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