Engagée sur les questions relatives aux MGF, l’élue de Koundara était dans la capitale malienne. Au sortir des travaux parlementaires sur l’excision où la sous-région était au rendez-vous, elle s’est confiée à votre site préféré !
Timide et réservée, mais la députée aura pleinement apporté sa contribution positive aux travaux du CIPA MGF/E. Avec ses sœurs de la sous-région, l’ancienne présidente des femmes parlementaires de Guinée, aura fait le point sur le combat mené dans son pays. Elle a d’ailleurs indiqué que les défis y sont nombreux car l’épidémie Ebola a changé la donne.
Alors que le combat de l’ancienne ministre de la promotion féminine donnait des résultats en début 2013, elle a confié que le taux est monté à 99%. Situation complexe pour aller de l’avant mais l’honorable Nanfadima n’est pas prête à lâcher … La présidente de la commission des délégations a rappelé que l’implication parlementaire dans la lutte contre les MGF reste un passage obligé. Elle facilite l’instauration rapide de la volonté politique et permet aux députés de prendre les dispositions légales idoines.
Indiquant que la première rencontre du CIPA MGF/E s’était tenue au Sénégal voisin , cette seconde du genre au Mali, a vu un bureau exécutif prendre forme, ce qu’elle a salué. L’un des partenaires financiers comme l’AWEPA, est aussi basé en terre malienne. Autant de facteurs qui font qu’elle reste persuadée que le Mali saura mener à bien le mandat, avec un lobbying conséquent.
Pour avoir mis en œuvre le projet CECI qui comportait un programme sous-régional autour du Droit et la citoyenneté des femmes en Afrique Francophone, la députée de Koundara est en terrain connu. Elle travaillait déjà entre les quatre pays que le programme couvrait : Guinée, Côte D’Ivoire, Burkina Faso et Mali.
L’ancienne syndicaliste compte bien mettre en application le plan sous-régional en Guinée au sortir des travaux du Comité International des Parlementaires pour l’Abandon des Mutilations Génitales Féminines/Excision.
Avant de prendre congé, Nanfadima Magassouba a indiqué qu’une rencontre est prévue en France dans un an, pour ouvrir le cadre à des partenaires européens. Ce sera sur cette dose de confiance et de convictions fortes qu’elle a rejoint Conakry.
Idrissa KEITA pour JMI
Correspondant particulier de JMI au Mali
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