A l’occasion de la journée internationale de la Famille célébrée chaque année dans le monde entier, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Sanaba Kaba, a indiqué dans une déclaration, ce lundi, 15 mai 2017, à la cellule de communication du gouvernement que la Guinée, à l’image des pays membres de l’ONU va célébrer la Journée Internationale de la Famille.

‘’Cet événement annuel est le fruit de la Résolution 47/237 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 septembre 1993. Elle marque l’importance que la Communauté Internationale attache à la famille, cellule de base de la société’’, a-t-elle exprimé.

‘’Au compte de l’année 2017, le thème retenu s’intitule « Familles, éducation de base et bien-être ». Le thème de cette année se concentre sur le rôle des familles et des politiques familiales dans la promotion de l’éducation et le bien-être général de leurs membres. La journée vise principalement à sensibiliser le public au rôle des familles dans la promotion de l’éducation de la petite enfance et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour les enfants et les jeunes’’, a signalé le ministre Sanaba Kaba dans la même déclaration.

Elle a également souligné que malheureusement, la célébration de la journée internationale de la famille de 2017, intervient dans un contexte de profonde consternation, marquée par la disparition tragique d’une trentaine de nos concitoyens des suites d’accidents de la circulation successifs à Yorokoguiya, Kagbélén Village, et à Cimenterie, au cours de la semaine dernière.

’’Ces drames qui ont endeuillé de nombreuses familles méritent la compassion et la solidarité nationale’’, a lancé Sanaba kaba au micro de nos confrères.

Le ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Sanaba Kaba a aussi déclaré que ce thème veille à mettre en évidence l’importance des soutiens des familles à l’éducation des enfants. Il s’agit aussi d’insister sur les bonnes pratiques en matière d’équilibre entre le travail et la famille afin d’aider les parents dans leurs rôles scolaires et de soins.

‘’Quand on sait que les victimes avaient en commun des liens familiaux étroits, que des frères et sœurs y ont péri ensemble, que des bébés survivants pleuraient à côté des corps de leurs mères décédées, il y a lieu de s’imaginer l’horreur et de partager le mieux possible la peine des familles. Notre affliction est d’autant plus forte que ces victimes qui sont en majorité des femmes n’avaient pas eu le temps de préparer leurs désormais futurs orphelins aux dures épreuves de la vie’’, a conclu la ministre Sanaba Kaba.

Léon KOLIE pour JMI

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