La République du Sénégal, pays invité d’honneur de l’évènement, «Conakry Capitale Mondiale du Livre (CCML)», s’est manifestée à travers une présentation de la littérature au pluriel, dont la poésie.
Présente à cet évènement culturel universel, le Sénégal à sa manière de prendre part à ce rendez-vous, tout en s’inspirant des œuvres littéraires des hommes, comme Léopold Sedar Senghor, Ousmane Sembene, Cheik Anta Diop, pour parler de la «Lettre sénégalaise».
La Littérature africaine était au centre des débats, lundi, 24 avril 2017, au Centre Culturel Franco Guinéen (CCFG) de Conakry. Faire entendre la parole était aussi l’objectif de cette grande mobilisation entre les deux nations (sénégalaise et guinéenne).
Les conférenciers, comme M. Alpha Sy, Pr Alioune Badara Diané auteurs de plusieurs œuvres littéraires, mais aussi Mariama Ndoye écrivaine, qui successivement ont fait de brillants exposés sur la Littérature contemporaine. «La poésie, loin d’être un roman, un essai, un théâtre, c’est une parole oblique qui va droit au but à l’essentiel, la poésie est tout simplement une parole codée. L’apport de l’oralité, la tradition orale, parce que sans source orale il n’y aura pas de littérature», a-t-on indiqué.
La Guinée et le Sénégal appartiennent à une civilisation de l’oralité. L’épopée, le conte, la devinette, le mythe, inspirent et occupent une énorme place au concept de la Littérature sénégalaise et africaine. «Les éléments qui entrent en jeux dans la détermination d’une parole poétique», «les constants et les variables» sont, entre autres, thématiques développées par Pr Alioune Badara Diané.
La Littérature sénégalaise au féminin, un monde qui a beaucoup émergé. Citant ainsi les noms des femmes pionnières qui ont dépassé haut la barre, comme Aminata Fall Sow, Mariama Bah, Ken Bugul, Nafissatou Diallo et tant d’autres, Mme Mariama Ndoye a souligné, que «la charité bien ordonner commence par soit même», ajoutant que «les femmes sénégalaises doivent prendre la plume en nombre croissant et en qualité».
Cette contribution du pays invité d’honneur met de la dévotion dans l’art de bien faire les choses et contribue avec toutes ses couleurs à CCML. Dans la salle, des intervenants, pas des moindres, ont tous suggère que ce genre de rencontre d’échanges culturels se multiplie entre ces deux pays (Guinée et Sénégal), pour qu’ils se découvrent d’avantage et que, par cette symbiose, qu’ils puissent apporter quelques brillantes idées au rendez-vous de l’universel.
AGP