Le jeudi 13 avril 2017, aura été sans repos pour le ministre congolais des postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, qui a échangé avec trois délégations évoluant dans les télécommunications. Au menu des discussions, les opportunités que le Congo devrait explorer pour développer l’économie numérique.
Le directeur général de ZTE pour les deux Congo, Yang BI HAI, est venu proposer au ministre IBOMBO les concepts essentiels sur lesquels sa société envisage travailler au bénéfice de la République du Congo : « ZTE entend apporter d’autres solutions spécialisées au domaine des télécommunications, notamment la solution spécialisée de télécommunication au chemin de fer, la solution technique au pétrole, la solution technique à l’enseignement supérieur et aussi au domaine de la santé. » A-t-il confié à la presse, parlant de l’économie de ses discussions avec le Ministre.
Il y aussi le volet de la formation des cadres en télécommunications que ZTE entend investir au Congo et ailleurs. En effet, cette société spécialisée en télécommunications se dit disposée à opérer un transfert des compétences, en formant des talents dont le pays a besoin dans le domaine des télécommunications.
Aussi s’engage-t-elle à s’investir dans plusieurs domaines de la vie active pour apporter l’expertise des télécommunications pouvant enclencher l’arrimage du pays à l’économie numérique. Puisque ZTE est une société internationale, œuvrant dans le domaine des télécommunications. Elle est installée au Congo depuis 10 ans déjà. Elle a déjà travaillé avec l’Etat congolais dans le domaine de l’énergie solaire. L’année dernière ZTE a lancé sa technologie 4 G avec MTN.
Le deuxième partenaire, à qui le ministre Léon Juste Ibombo a accordé son hospitalité, est le responsable en charge de la société de l’information au sein de l’Organisation Internationale de La Francophonie, Emmanuel AGBOVI, qui séjourne à Brazzaville, dans le cadre du salon international des télécommunications « OSIANE 2017 ».
Les entretiens entre les deux hommes ont porté sur l’importance de l’organisation de ce salon pour le Congo et la sous-région : « Nous avons discuté pour voir ce que ce salon peut apporter au Congo et à la sous-région. Nous avons apprécié l’initiative. » Pour le fonctionnaire l’OIF de telles rencontres intellectuelles devraient être organisées, de manière permanente, pour un partage d’expérience et une mutualisation d’efforts : « Et nous avons constaté de façon unanime l’importance de la fréquence d’organisation de ce genre de rendez-vous, qui sont très importants pour parler des questions liées à l’économie numérique, à l’innovation de façon globale. » A soutenu Emmanuel AGBOVI.
Par ailleurs, les deux interlocuteurs ont planché sur les possibilités d’une coopération entre le Congo et l’organisation internationale de la francophonie dans le domaine du numérique. Puisque l’OIF au nom des chefs d’Etat et de gouvernement francophones, travaille sur un certain nombre de programme, dont le Congo souhaiterait participer, pour rendre dynamique le secteur des télécommunications. « Donc nous avons discuté des possibilités de coopération dans le futur. » Pouvait déduire Emmanuel AGBOVI.
La dernière délégation a visité le ministre congolais des postes et télécommunications est une délégation de la FESYPOSTEL conduite par son secrétaire général, Hermann MOSSINDZAON. Cette fédération syndicale a discuté avec la tutelle du fonctionnement de la poste congolaise et des plans de licenciements contraires aux normes de licenciement en œuvre dans les sociétés de téléphonie mobile : « Nous avons constaté qu’au niveau des gros opérateurs privés comme MTN, Airtel…il y a des plans de licenciements qui n’obéissent pas aux normes de licenciement d’un agent. Airtel a procédé à un licenciement des agents, en cédant une partie de son personnel à Huawei, MTN en a fait autant. Mais aujourd’hui nous constatons, malgré que ces travailleurs ont été reversés de plein droit à Huawei, qu’il un deuxième plan de licenciement prévu par Huawei, qui mettrait directement ces agents à la porte. » A fait observer le secrétaire général de la FESYPOSTEL, avant de conclure : « Donc nous avons demandé au ministre d’être vigilant ».
En définitive, cette fédération syndicale entend organiser dans les prochains une campagne de sensibilisation et de mise en place des structures syndicales au sein de ces sociétés, pour défendre les intérêts vitaux et moraux des travailleurs évoluant dans ces entreprises.
MIATOLOKA Boryce AGapyth pour JMI
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