L’atelier de présentation conjointe des programmes de Coopération du PNUD, de l’UNFPA et du l’UNICEF au Gouvernement s’est déroulé dans la matinée de ce Lundi 10 Avril 2017 à l’Hôtel Noom sous la présidence de Mme Sanaba Kaba, la Ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et enfance, représentant Mme Kanny Diallo, la Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, de Mme Aissatou Baldé, la Ministre de l’Environnement, eaux et Forêts, du Secrétaire Général du Ministère du Plan et de la Coopération internationale, président de l’Unité Centrale de Concertation (UCC), du représentant du Ministre d’Etat à la Défense Nationale, du représentant de l’UNICEF, Marc Rubin, représentant Mme la Coordonnatrice du Système des Nations Unies en Guinée, du Représentant Résident de l’UNFPA, Cheikh Fall et du Directeur Pays de PNUD Guinée Lionel Laurens. Le Représentant de l’OMS, KI-ZERBO, Georges Alfred ainsi que les représentants de plusieurs partenaires et des ministères sectoriels ont pris part à cette présentation conjointe.
L’objectif de l’Atelier national de présentation conjointe des programmes de coopération 2018-2022 du PNUD, de l’UNICEF et l’UNFPA, était de montrer la convergence des 3 programmes dans leurs contributions au PNDES et les synergies favorisées par l’approche conjointe au niveau programmatique et dans les stratégies de mobilisation des ressources.
La présentation de 3 programmes faite par Dr Pépé Bilivogui de l’UNFPA a fait ressortir les liens essentiels entre le PNDES 2016-2020 et UNDAF 2018-2022, le cadre d’intervention des agences ainsi que les principes fondamentaux des interventions du SNU basés sur les Droits de l’homme et égalité de genre, l’inclusivité, le développement durable et résilience et la redevabilité. Le Budget total pour les 5 ans est estimé à près de 343 millions de Dollars. Il ressort que les 3 agences vont intervenir conjointement au plan national autour des 5 thématiques suivantes:
• Gouvernance, • VBG/MGF, • Santé maternelle et infantile, • Education, • Autonomisation des femmes et des jeunes.
Pour Marc Rubin, Représentant résident de l’UNICEF en Guinée, intervenant au nom de Mme Séraphine Wakana, Coordonnatrice résidente du SNU en mission, cette cérémonie est une occasion pour le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) de mettre en exergue la synergie de leur appui conjoint au PNEDS 2016-2020. Toutefois, cette synergie s’intègre dans la contribution d’ensemble du Système des Nations Unies telle qu’exprimée dans le PNUAD/UNDAF 2018-2022 qui augure le nouveau cycle de programmation dans l’approche du DaO.
La présente assise est également une excellente opportunité pour les ministères sectoriels concernés de renforcer cette synergie d’action que l’ensemble de ces programmes visent à développer.
Mme Sanaba Kaba, Ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et enfance a salué cette synergie et ce dynamique que le Système des Nations Unies est en train de développer pour appuyer le Gouvernement dans la mise en œuvre du PNDES avant d’ inviter les départements sectoriels à plus d’engagement.
Les 3 programmes ont été validés sous réserve de la prise en compte de plusieurs points de recommandation parmi lesquels, l’implication du secteur privé comme agent de développement et acteur dans la mobilisation des ressources, le renforcement de la cohésion avec les autres agences dans le cadre du DaO, l’actualisation ou la mise à jour des données statistiques pour ce qui des informations environnementales et du taux de 97% attribué à la Guinée pour ce qui des Mutilations génitales féminines et qui place la pays au deuxième rang mondial.
Selon Mme la Ministre de l’Action sociale, beaucoup d’efforts ont été fournis et des actions de sensibilisation menées même à Dinguiraye pour mettre fin à cette pratique néfaste et le taux devrait être beaucoup moindre de nos jour car le maintien des 97% ne reflète pas la réalité et n’est pas de nature à encourager les partenaires à accompagner la Guinée dans le combat contre cette pratique. A cet effet il a été recommandé d’envisager un nouveau sondage, une nouvelle enquête pour avoir des informations fiables non seulement sur les mutilation génitales féminines en mettant l’accent sur la tranche d’âge 0 à 14 ans mais aussi l’employabilité, le taux de chômage des jeunes et des femmes.
Mamadou Saliou DIALLO pour GCI