Entre la FESABAG, la Fédération syndicale autonome des banques, assurances et institutions de micro finances  et l’APB, l’Association professionnelle des banques, rien ne va plus. En d’autres termes, c’est le clash !

Les négociations paritaires engagées au début du mois de mai 2017  sous l’égide de la banque centrale ont achoppé ce 22 mai. Raison pour laquelle dans l’esprit du préavis de grève générale déposé le 8 mai 2017, la FESABAG a invité tous les employés des banques, assurances et institutions de micro finances ce mardi 23 mai à une assemblée générale à la Bourse du travail. Une rencontre qui sera mise à profit par les syndicalistes pour rendre compte des négociations dans l’impasse.

Au regard du contexte qui prévaut dans le secteur bancaire, c’est une semaine de tous les dangers qui s’annonce. Déterminés à obtenir le maximum d’avantages consignés dans la plateforme revendicative, les syndicalistes affichent un engagement à toute épreuve. Forts du soutien inconditionnel de tous les travailleurs du secteur, ils se disent prêts à mettre en exécution la menace de grève générale qui plane depuis le 8 mai 2017.

Ce bras de fer entre le syndicat des banques et leurs employeurs intervient dans une situation bien particulière : dans quelques jours, le virement des salaires des agents de la fonction va intervenir ; ensuite le mois de ramadan débute en fin de semaine. Ces deux paramètres pourront-ils faire fléchir la position des protagonistes ?

L’équation ainsi posée est toute simple : ou un accord est trouvé dans le courant de la semaine, ou la paralysie du secteur bancaire va entraîner des perturbations aux conséquences fâcheuses.

Les regards sont ainsi tournés vers la Banque centrale, où le gouverneur joue le rôle de médiateur avec l’inspecteur général du travail. Il revient donc à ces deux autorités de faire preuve de beaucoup de tact, afin de trouver un point d’accord entre les syndicalistes et leurs employeurs.

Thierno Saïdou Diakité pour JMI

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