Le mythique député de Kolondieba a été clashé par le patron de l’Elysée pour les marches populaire contre la France.  Un bras de fer qui risque de faire long feu.

En fin d’année 2019 , l’honorable Oumar Mariko  fustigeait le gouvernement malien et l’Assemblée nationale en demandant l’expulsion du chef de bureau onusien à Kidal. L’élu malien qui remue parfois l’arène politique en Guinée, maintenait que Christian Sivillon s’est foutu de son pays et, est de facto persona non grata. «  J’estime que l’Assemblée nationale  a eu peur et n’a pas tapé sur la table. Le SADI ‘ son parti) dit qu’il n’a plus sa place en terre malienne. »  a déclaré Oumar Mariko.

Résultat de recherche d'images pour "macron emmanuel mariko mali"La pression du député conduira le gouvernement à agir. Par contre, il a toujours fustigé l’Exécutif dont  les traîtres du pays en son sein qui conspirent contre la nation avec la France. L’hexagone a été savonnée par le 1er leader de l’AEEM  qui n’a pas apprécié la sortie d’Emmanuel Macron à l’endroit du G5 Sahel.  Il déclarera aux médias que « Nos difficultés viennent de la France qui a augmenté les tensions d’avant 2013, avec la déchirure du tissu social. Tout a été décontextualisé car la France a main mise sur notre Etat-major. Que son émissaire désigné soit dégagé du panel de la décision militaire du Mali ».

Au sujet de la MINUSMA , le président du SADI y voit une immixtion du pays de Serval. L’armée onusienne serait selon lui , instrument de la France qui pèse sur ses actions offensives. La fin de cette mainmise, permettrait à la MINUSMA d’être la force de protection tant recherchée selon l’élu du peuple. Elle est aussi tenue pour responsable pour l’inexistence d’un dialogue inter-maliens avec/et entre Iyad Ag Aly, Amba Sagou ou Amadou Kufa.

Concernant le fameux sommet de PAU, l’opposant s’attend à voir en  IBK le valet de Macron. Son départ serait donc normal que l’inverse à ses yeux ! Force est de constater qu’après ce meeting , le président Malien fut le premier à saluer les conclusions. Lors des échanges, Emmanuel Macron a tiré sur les meneurs des manifestations contre son pays. Il les a qualifiés « d’indignes » ajoutant qu’ils sont à la solde des groupes terroristes.

L’élu de Kolondieba est donc ciblé, et n’a pas tardé à faire un rappel : «  On n’oublie pas qu’il ( Macron) fut le 1er à féliciter IBK, alors que la Cour Constitutionnelle n’a rien validé des résultats de la présidentielle de 2018. L’agenda de la France est d’aller dans une nouvelle colonisation », argumente Oumar Mariko.  Raison pour laquelle, il prévoit une manifestation populaire à l’image de sa dernière sortie du 10 janvier. Le président du SADI remercie ce Mali qui répond à son appel sans prendre de l’argent pour donner de la voix comme fait le pouvoir.

Un éveil du peuple avec lequel la France devra revoir sa gestion, car le parlementaire estime que le président IBK devra tenir compte des aspirations de son peuple. Pour Dr Mariko,la pression sera de mise et en compagnie de ses alliés, la vigilance sera le maître mot de leurs actions.

Le bras de fer avec Emmanuel Macron est donc parti pour durer.

 

Idrissa KEITA pour JMI

Correspondant particulier de JMI au Mali

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