Les artères principales de la capitale guinéenne sont étouffées par d’énormes bouchons chaque matin. Elles deviennent un véritable ‘’ casse-tête ‘’ pour les  travailleurs du secteur public et privé, certains hommes d’affaires et d’autres usagers, qui n’arrivent pas à l’heure voulue à leurs lieux de services ou d’affaires.

Sans oublier qu’il y a aussi des personnes qui attendent pendant plusieurs heures des véhicules de transports en commun, en vain.

Dans un constat fait ce mardi, 12 novembre 2019, par  notre reporter, le tronçon Kipé-Taouyah  est  toujours affecté pendant les jours ouvrables par des embouteillages monstres qui stressent véritablement les usagers. Avec ce désagrément, certains sont obligés d’emprunter les taxis-motos, pour  être rapidement à l’heure, en payant deux à trois fois plus cher.

Un fonctionnaire habitant à Kipé, préférant garder l’anonymat, a indiqué que «  ces embouteillages que nous vivons quotidiennement sur ce tronçon, sont dus  au mauvais contrôle des agents de la police et, aussi les conduites indisciplinées de nos chauffeurs de taxis !» .

Une autre victime de la situation ajoute : « Je suis obligé de prendre un taxi-moto pour me rendre en ville. Ce transport me coute extrêmement cher parfois, 40 à 50.000 fg. J’interpelle l’Etat à travers votre micro à trouver une solution rapide à ces  embouteillages à Conakry ».

Quant  à Mamadou Soumah, professeur de Mathématique dans un collège à Taouyah, il exprime son ras-le-bol face : « J’accuse le gouvernement d’être à la base des bouchons dans la capitale, parce qu’il n’a pas priorisé une politique de construction de vraies autoroutes à Conakry pour pallier  ce fléau sur nos routes  ».

Léon KOLIE  pour JMI

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