Les consignes du FNDC et les recommandations du SLECG, semblent aller toutes dans le même sens: faire du lundi 14 octobre, une journée de « villes mortes », qui ne dit pas encore son nom. Sans ambages, le FNDC dit lui=même que « l’heure est grave ». 

Affirmant dans une déclaration officielle «L’arrestation de nos camarades est une preuve éloquente de la panique qui s’est emparée du camp d’en face. Cela doit nous galvaniser davantage pour intensifier notre mobilisation afin de barrer la route à toute velléité de changement de notre Constitution.

Nous mettons en garde les autorités guinéennes que nous ne saurons tolérer le moindre acte malveillant à l’encontre de nos camarades arrêtés.

Le FNDC considère que cet acte est une provocation et une forfaiture de trop que le peuple de Guinée ne saurait tolérer.

Le FNDC est plus que jamais déterminé à défendre la Constitution de la République de Guinée. Pour ce faire, aucune intimidation ne nous fera renoncer à cet idéal car nous sommes convaincus de la justesse de notre combat (….)  En attendant de nouvelles instructions de la Coordination Nationale du FNDC, nous réaffirmons que les manifestations du lundi 14 octobre restent bel et bien maintenues. Les préparatifs de ces manifestations se poursuivent et il n’y aura pas de recul, quoi qu’il arrive ».

De son côté, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), tout en rappelant son appartenance à la PCUD, invite tous les enseignants et parents d’élèves à rester à domicile, pour des raisons sécuritaires, « à partir du lundi 14 octobre, jusqu’à la fin des manifestations », selon la déclaration officielle de son Bureau Exécutif.

Et c’est là toute l’ambiguïté de la question. On sait quand on commence, mais l’on ignore quand cela prendra fin.

 

Salematou DIALLO pour JMI

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