Dans le souci d’aborder dans la quiétude sociale les différentes échéances électorales qui se profilent à l’horizon, les partis politiques partis en Guinée en collaboration avec National Democratic Institut (NDI),  ont tenu une conférence de presse à la maison de la presse à Coléah. Il s’agissait de communiquer sur la situation de la Commission de Suivi du Code de Bonne Conduite des Partis Politiques en Guinée  placée sous-thème : « sur l’analyse du contexte sociopolitique du pays».

D’entrée de jeu,  le représentant du parti PEDN, Mamadou Fofana au sein cette commission, a rappelé, le 21 novembre 2008, les partis politiques se sont engagés pour la première fois à signer un code de bonne conduite,dans l’espace politique guinéen.

Selon le conférencier Mamadou Fofana,  ce code est un texte d’engagement moral pour la consolidation de la paix et le renforcement de la culture démocratique ; avec 109 partis politiques, signataires à date.   

« En l’adoptant les partis signataires se sont engagés à tout mettre en œuvre pour créer et maintenir un environnement de paix et de sécurité dans le cadre de l’organisation des élections afin de favoriser la cohésion sociale, l’unité nationale et la promotion de la démocratie », a tenu à souligner l’orateur.

Le porte-parole de cette commission de suivi du code de bonne conduite des partis politiques en Guinée, a ensuite noté qu’à «travers la présente communication et conformément à sa mission, le directoire fait le point de ces constats et recommandations sur : le déroulement du processus d’installation des exécutifs communaux, le retard dans l’installation des conseils de quartiers et de districts, le retard de l’élection des conseils régionaux et le report des élections législatives’ ».

« Dans le même ordre d’idées, le directoire évoquera les résultats majeurs de ses interventions, ainsi que les principes activités en perspective. Le directoire de la Commission de suivi observe avec une attention soutenue la situation qui prévaut au niveau du parlement », a dit le conférencier.

Selon cette même déclaration, « en effet au terme du mandat de la législature actuelle, et vu que les élections n’ont pas pu être organisée date, contrairement aux dispositions de l’article 2 du CBC qui stipule : « soutenir la tenue à bonne date d’élections libres, démocratiques et transparentes organisées par la CENI »

«La Cour Constitutionnelle a prorogé la législature jusqu’à l’organisation des élections législatives prochaines. La nouvelle CENI récemment recomposée à la faveur de la promulgation de la loi L/2018/044/AN, tarde à annoncer son projet de chronogramme électoral et ce, depuis son installation intervenue le 21 janvier 2019 », ont dit les partis signataire de ce code dans la déclaration. .

Evoquant le cas du fichier électoral,  le Directoire constate le retard lié à la publication des résultats de l’audit du fichier électoral réalisé en 2018.

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