Le Secrétaire Exécutif du Conseil Supérieur de la Magistrature, Ahmadou Sylla, a procédé ce mercredi dans un réceptif hôtelier de la place au lancement de la session disciplinaire.

Cette session présidée par le premier président de la Cour Suprême, vise à échanger sur les cas de plaintes pour des fautes que reprochent les citoyens aux magistrats, pour statuer sur la discipline des magistrats. En effet, cette session qui est la première de l’année 2019, a recensé 31 cas de plaintes, formulées contre des magistrats.

Dans son discours d’ouverture,  le Secrétaire exécutif du CSM, M. Ahmadou Sylla a indiqué que  tous les cas de plaintes ne sont pas pris en charge, en raison de leurs formulations,  ou de la perte d’un procès comme alibis. Selon lui, contrairement aux pays voisins, la Guinée autorise tous les citoyens à porter plaintes contre des magistrats au niveau du Conseil Supérieur de la Magistrature.

« Ainsi, seulement les fautes déontologiques liées à l’impartialité, à la corruption, au manque de diligence ou encore la non loyauté,  accompagnées d’éléments de preuves, peuvent faire l’objet de plainte contre un Magistrat.  Les citoyens doivent être conseillés et appuyés par leurs avocats, afin d’éviter les poursuites inutiles », a dit le Secrétaire exécutif du CSM, M. Amadou Sylla.

Rappelons que le Conseil Supérieur de la Magistrature, est l’Organe Constitutionnel créé le 17 mai 2013 et installé le 09 juillet 2014. Il est composé de 17 membres dont deux membres du Gouvernement à savoir  le Président de la République et le Ministre de la Justice,  qui sont respectivement le président et le vice-président de la formation plénière du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Momo SOUMAH pour JMI

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