L’Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Horst Köhler, a transmis, le 21 novembre 2018, un message aux quatre parties, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario, qui participeront aux pourparlers de Genève, spécifiant l’ordre du jour, l’architecture des délégations et les objectifs de la table ronde.​

Cette première manche de dialogue a pour objectif de relancer le processus de négociations pour trouver une issue politique au conflit du Sahara marocain, basée sur l’esprit du compromis et du réalisme.​

Il faut noter que c’est la première fois que les parties vont pouvoir se retrouver, depuis fin mars 2012, année à laquelle le processus de Manhasset a été bloqué. Fait inédit, l’ONU a opté pour le format « 4+4 », ce qui revient à attribuer au conflit une dimension régionale.

Autre précision, et pas des moindres, il ne s’agit pas d’un nouveau round de négociations, mais d’une table ronde destinée à tester la volonté des quatre parties de s’engager dans un nouveau processus.​

L’offre marocaine de dialogue direct et franc avec Alger pour une remise à plat des différends bilatéraux en a rajouté au cafouillage de cette dernière, d’autant plus que l’offre faite par le Roi Mohammed VI, dans son discours commémorant le 43ème anniversaire de la Marche Verte, le 06 novembre 2018, a été saluée par les principales capitales mondiales, à leur tête Washington.​

Aujourd’hui, force est de constater que l’approche du face-à-face maroco-algérien à Genève, pourrait être une chance dans la relance des négociations.

Farid Mnebhi pour JMI

Collaborateur JMI au Maroc

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