François Bourouno, le chargé de communication  et porte-parole du Pari de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) de Lansana Kouyaté , a déclaré hier mardi, 23 octobre 2018, à justinmorel.info  :« Nous savons tous que ce montant de huit millions peut être exorbitant. Mais, par le dialogue, les bonnes explications, basées sur la vérité, les gens peuvent comprendre ».

C’est la conviction de ce sémillant leader face  à la grève  générale illimitée déclenchée par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SELECG), une situation qui perturbe les cours dans plusieurs établissement publics et privés  de la capitale, comme à l’intérieur du pays.

Selon le porte-parole du PEDN, François Bourouno, on ne peut pas mettre en place un dialogue avec des « arguments de mensonge ». Cela n’est pas possible. Il faut que le gouvernement sorte du mensonge, car,  cela ne construit pas.      

« L’éducation constitue le socle du capital humain. Donc, voir que ce secteur est mis au second plan de la gouvernance des autorités de ce pays, cela nous inquiète énormément. Ce qui est en train de se passer est pire qu’une rébellion. Actuellement, nos enfants ne vont pas à l’école, même ceux qui y vont n’étudient pas, parce qu’ils ont la peur au ventre. On est donc en train de les (enfants) détruire, parce qu’à cette allure, que deviendront-ils demain ? », s’est  interrogé François Bourouno.

Il a ensuite indiqué que si cette situation de grève des enseignants a pris une certaines proportion importante dans le pays, « je pointe du doigt la responsabilité du gouvernement de ne pas respecter les engagements pris précédemment autour des huit millions de francs guinéens demandés par le SLECG » .

« Ce n’est pas responsable de la part du gouvernement de dire qu’il ne peut pas donner huit millions à chaque enseignant. Ce n’est pas comme cela qu’on répond. On en est là parce que les engagements pris n’ont pas été respectés. On ne peut pas gouverner avec arrogance. L’arrogance rend les positions rigides. Cela enlise la crise, et nous sommes aujourd’hui dans cet enlisement. Mais, le plus gros perdant, c’est le peuple. Le gouvernement doit toujours, à cause du peuple, accepter de se plier ». A-t-il rappelé.

Entretien téléphonique réalisé par Léon Kolié pour JMI

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