Après quatre mois son limogeage du gouvernent, l’ex-ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle de l’emploi et du travail, Albert Damantang Camara a évoqué ce mercredi, 29 août 2018,  à nos confrères de la radio privée ‘’Espace FM’’  « ses pires moments »  au sein de l’ancienne de Mamady Youla  

D’entrée de jeu, le nouveau ministre conseiller à la présidenceAlbert Damantang Camara a révélé que  ce qui a été le plus difficile pour lui dans sa fonction de porte-parole du Gouvernement, était de communiquer sur les cas de morts lorsqu’il y avait des manifestations.

« Vous devez manier un certain équilibre, en évitant d’exacerber la colère, en disant la vérité ou se rapprocher plus de la vérité. Eviter de mentir, parce que le mensonge est une prison. Parce qu’il faut le reconnaître, on n’a pas la culture de la recevabilité. Donc, apprendre à chacun de mes partenaires, au gouvernement et dans les centres de décisions qu’il faut être capable d’expliquer ce qui s’est passé immédiatement après l’évènement. Cela a été un gros challenge. Lorsqu’on vous oblige à expliquer ce qui s’est passé, à un moment donné, vous êtes obligés de faire attention parce que c’est vous qui allez dire comment ça s’est passé… », explique M. Camara sur Espace Tv.

Damantang Albert Camara. aussi raconté qu’il était obligé dès fois de se rendre dans les morgues. Le désormais ministre conseiller à la Présidence précise que ce sont des choses qui marquent à vie.  L’ancien ministre de l’enseignement technique précise que lorsque le journaliste Mohamed Koula Diallo a été tué, il a été le premier à voir son cadavre à la morgue.

« Vous êtes obligés de prendre la parole et de défendre une position quelle qu’elle soit. Après la politique peut faire son travail. Il y a des moments où j’allais à la morgue pour vérifier est-ce que c’est des morts par balles ou non. Mohamed Koula j’ai été le premier à voir son cadavre. Vous ne pouvez pas vous départir de ça. Et c’est la mort d’un être humain et des fois c’est un gamin de 11 à 14 ans. Tout le reste se gère. C’est la politique, ça fait  partie des fonctions, vous prenez des coups, vous en donnez et puis l’Etat continue. Nous ne sommes que des rouages. Là ce sont des choses qui vous marquent à vie. Je crois qu’on ne peut pas voir pire que ça », a déclaré L’ancien ministre de l’enseignement technique.

Momo SOUMAH pour JMI

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