Depuis la flambée du prix du carburant à dix mille francs guinéens le litre à la pompe, l’intercentrale syndicale CNTG-USTG a déclenché mardi dernier une grève de trois jours sur toute l’étendue du territoire national, une manière de mettre une pression sur le gouvernement Kassory Fofana pour revienne sur la décision de son gouvernement.
Joint ce vendredi, 6 juillet 2018, par justinmorel.info, sur ce sujet d’actualité brûlante, le secrétaire général du Syndical Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) , Aboubacar Soumah a invité les enseignants de ne pas suivre cette grève de trois jours de l’intercentrale syndicale car selon lui , « Amadou Diallo et Louis M’Bemba Soumah ne connaissent que leurs intérêts personnels pas ceux du collectif des travailleurs ».
«Le SLECG continuera ses activités. Nous invitons les enseignants à continuer à corriger les copies des examens nationaux pour que les résultats soient donnés à temps. Que les enseignants ne respectent pas ce mot d’ordre qui n’est pas lancé par le SLECG’ » ,a dit le meneur de la grève du 12 février dernier.
Aboubacar Soumah a indiqué que pour eux, l’intercentrale devait se battre au moment où le baril était à 27 dollars américains. « C’est en ce moment qu’ils devaient insister auprès du gouvernement pour baisser les prix!’’. Il a aussi estimé que la grève en cours n’a pas sa raison d’être. «C’est maintenant que le prix du baril est allé jusqu’à plus de 70 dollars US, ils [les syndicalistes de la CNTG et de l’USTG] appellent à une grève. C’est parce qu’ils veulent de l’argent. Nous au SLECG, on ne s’inscrit pas dans cette logique. On a demandé aux enseignants de ne pas s’intéresser à cette grève », a-t-il précisé.
A rappeler qu’également, la FESABAG s’est désolidarisée de l’inter centrale syndicale CNTG-USTG.
Léon KOLIE pour JMI