Un hôtel de Conakry a servi de cadre ce lundi 25 juin 2018 à l’atelier de validation du projet de construction du complexe hydroélectrique de Kogbedou –Frankonedou sur le Milo. Fruit d’un partenariat public-privé, cet ambitieux projet de micro-barrage dans la préfecture de Kérouané, qui sera réalisé avec l’accompagnement financier de la Banque islamique de développement (BID) est un « Build operate and transfert » (BOT) où l’État guinéen sera engagé par l’impact social.

Prévu pour être mis en service en 2022, le projet de complexe hydroélectrique Frankonedou- Kogbedou qui est le résultat de la coopération guinéo- marocaine à travers la société TRAMAG (Travaux Maroc Guinée) fournira plus de 100 MGW supplémentaires au réseau interconnecté, et permettra de ravitailler plusieurs préfectures du pays.

L’idée du complexe hydroélectrique, c’est de permettre au barrage en amont, Frankonedou de pouvoir « bonifier » le second en aval, Kogbedou, selon les propos du ministre de l’énergie, Cheick Taliby Sylla.

Ansoumane Kaba, PDG du groupe Guiter SA, la Guinéenne de terrassement qui a porté le projet et trouvé les partenaires  a, quant à lui, en appelé au soutien continu des autorités, qu’il estime cruciale pour permettre à la joint-venture guinéo- marocaine de mobiliser toutes les ressources nécessaires à la réalisation optimale de ce projet : « Un projet d’une telle envergure a besoin de l’adhésion des populations et du gouvernement pour en faire une priorité » a-t-il laissé entendre.

Son associé, Benhaman Umouloudi, PDG du groupe Sintram qui assure également la direction de la société de joint-venture guinéo-marocaine a, pour sa part, dit tout son optimisme quant aux perspectives de réalisation de ce projet en Guinée.

La Banque islamique de développement (BID), premier partenaire financier du projet se dit déterminée, à travers son représentant en Guinée, à participer pour la première fois à la réalisation de ce type de projet en Guinée.

Mamadou Aliou DIALLO pour JMI

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