Le constat est que plus de trois mois après l’organisation du scrutin du 4 février dernier, les conseillers élus dans les différentes communes du pays n’ont pas encore pris fonction! Et , cela s’explique par le climat tendu entre l’opposition et mouvance dans  le cadre des négociations  du comité de suivi. 

Préoccupé par  cette crise énorme entre les opposants et les acteurs de la mouvance, au sujet du contentieux électoral issu des dernières élections locales, le vice-président exclu de l’UFDG, Bah Oury joint ce mardi, 15 mai 2018, par justinmorel.info, a déclaré que ce sont les leaders de l’opposition et de la mouvance qui ne veulent pas que les élus locaux soient installés.     

«Avec les délégations spéciales qui ont géré les communes pendant plus de deux années, ils considèrent que cette situation leur convient beaucoup plus que le respect de la loi et de la souveraineté du peuple, qui a voté pour élire leurs les responsables à la base » , a dit Bah Oury.

Le président du mouvement ‘’ UFDG Renouveau’’ , Bah Oury a également noté que le gouvernement doit maintenant passer à l’installation les élus conformément à la loi. «Dans cette affaire, c’est comme deux amis qui essaient de discuter en apparence, alors que dans le fond, ils s’entendent très bien. Pour moi, la CENI a proclamé les résultats définitifs et le contentieux électoral a été résorbé en conformité avec le code électoral. Partant de là, le gouvernement doit installer les conseillers communaux conformément à la loi », a conclu Bah Oury.

 

Léon KOLIE-Momo SOUMAH pour JMI

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