Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso est en visite de travail à Ryad, en Arabie Saoudite, depuis le 24 mars 2018. Le chef de l’Etat Denis Sassou-N’Guesso a été reçu ce dimanche avec les honneurs dus à un dirigeant étranger en visite au palais royal où le Président de la République s’est entretenu avec Sa majesté le Roi Salman Ben Abdelaziz Al Saoud.

Peuplée de 31 millions d’habitants, l’Arabie Saoudite est le plus grand pays du moyen–Orient, avec une superficie de plus de deux millions de kilomètres carrés. En Arabie Saoudite, l’agenda de travail de Denis Sassou-N’Guesso est bien chargé de rendez-vous avec les autorités royales de ce royaume.

Le ciel est toujours bleu entre  Brazzaville et Ryad, depuis 1999. Les relations entre les deux pays se résument à un accord de prêt liminaire signé  le 3 février 1977 à Brazzaville par Mohamed Aba représentant le Fonds saoudien de développement et Théophile Obenga, alors ministre congolais des affaires étrangères. Ce prêt, destiné au projet de chemin de fer, avait une durée de 20 ans, dont 5 sans d’intérêt.

Le but de ce Fonds saoudien était d’aider les pays en développement à moderniser leur économie, en leur offrant des fonds nécessaires pour l’exécution de leurs programmes et projets de développement.

La visite de travail de Denis Sassou-N’Guesso est d’un grand intérêt pour les autorités congolaises qui vont s’imprégner de l’expérience saoudienne en matière de technologie, de transports, d’industrie et d’immobilier, dans le dessein de diversifier les recettes et préparer l’après pétrole.

L’Arabie Saoudite affiche l’objectif de produire 10% de son électricité à partir des sources d’énergies renouvelables en 2023 et d’en exporter les technologies. Le royaume saoudien a, en effet, engagé un programme de diversification dans le secteur énergétique et, plus largement, de son économie.

29573262_1757968384295648_5859981836704697442_n.jpgRelié au triangle du pétrole et à l’exploitation des régions pétrolifères au moyen Orient, en 2012, l’ensemble des produits minéraux du pays représentait 86 , 9% des exportations, des produits pétrochimiques et plastique 8,5%, les produits alimentaires, les autres produits manufacturés et les produits divers 2,6% et les produits réexportés 1,19% ;

Autant d’atouts économiques qui intéressent le Congo, un pays qui s’est lancé dans la voie de la diversification de son économie. C’est bien ce modèle économique que la République voudrait bien expérimenter, afin d’offrir à son économie d’autres ressorts.

 

MIATOLOKA Boryce Agapyth

Correspondant particulier de JMI au Congo

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