Après le scrutin du 4 février dernier, les violences post-électorales ont secoué la capitale guinéenne et l’intérieur du pays, avec, selon le gouvernement, un lourd bilan de sept morts et plusieurs blessés.

C’est dans cet esprit que le président de la Convention des Acteurs Non Étatiques de Guinée (CANEG), Dr Sékou Koureissy CONDE a aminé ce vendredi, 16 février 2018, une conférence de presse, au cours de laquelle il a traité du thème : « Problématique de la violence et de la non-violence en période électorale en République de Guinée » ;

Selon Dr CONDE aujourd’hui, toutes les manifestations organisées par certains cadres politiques du pays, ont  toujours a abouti à des violences entre forces  de l’ordre et manifestants, entrainant parfois des morts par balles  réelles ou des blessés par  jets de pierres. « Notre pays a battu le record  en pertes humaines  lors des manifestations, une chose connue  de tous dans le monde entier », a déclaré l’ex ministre de l’Intérieur.

Résultat de recherche d'images pour "koureissy conde"A son avis, les acteurs politiques utilisent des discours ethno-stratégiques dans le but de donner une coloration ethnique à leurs partis respectifs pour recueillir un poids électoral plus considérable dans leur communauté. « Cela est extrêmement grave pour notre pays, qui se dit être un Etat de droit et  de démocratie. Il faut remarquer qu’on a l’impression que ces violences entre manifestants et maintien de l’ordre, souvent faites  sur l’axe Cosa-Bambeto, prennent une allure de guerre parce qu’il y a échange de cailloux et balles réelles », a affirmé le président de la Convention des Acteurs Non Étatiques de Guinée (CANEG).

 

Léon KOLIE pour JMI         

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