La fondation santé et développement durable (FOSAD – Ceforpag) dirigée par le professeur Mandy Kader Kondé a, en collaboration avec le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) procédé ce lundi 12 février 2012 à l’ouverture officielle du premier cours national de paludologie à l’endroit des points focaux palu dans les différentes préfectures de la Guinée.

Cette cérémonie de lancement qui s’est déroulée au siège de la FOSAD à Nongo a réuni des personnalités de hauts rangs en l’occurrence le représentant de l’OMS en Guinée, Dr Georges Alfred ki-Zerbo, le représentant du programme PMI, Dr Patrick Kondo, le directeur national de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie au ministre de la santé, Dr Timothee Guilavogui, du responsable du PNLP, Dr Moussa Keita, entre autres.

Le professeur Mandy Kader qui dispose d’un centre de recherche sur le paludisme (CEFORPAG) a, à l’entame des interventions, expliqué en substance que l’organisation de ce cours répond à un besoin de mise à niveau et de perfectionnement pour les nouvelles générations des acteurs intervenants dans la lutte contre le paludisme qui nécessite selon lui une approche globale.

Le directeur national de l’épidémiologie, le représentant de l’OMS, le représentant du programme PMI ont abondé dans le même sens en déclarant en substance qu’il faut une approche holistique et intégrée pour aborder la lutte contre le paludisme.

Au cours de ce premier cours national sur la paludologie , différents modules sont au programme notamment les techniques mondiales de lutte contre le paludisme, état de mise en œuvre de la lutte contre le paludisme en Guinée, introduction à l’épidémiologie du paludisme, introduction à la planification, leadership et management de la lutte antipaludique, etc….

Du 12 au 23 février les points focaux palu vont donc se familiariser aux nouvelles exigences mondiales en matière de lutte antipaludique à travers l’apport d’experts de renom.

Les derniers chiffres du paludisme en Guinée indiquent une baisse du taux de prévalence   44% à 15%, ce qui dénote des efforts déjà consentis dans la lutte contre cette maladie qui, d’après le ministère la santé, représente la première cause de consultation dans les structures sanitaires guinéennes.

Mamadou Aliou DIALLO pour JMI

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