Après l’expiration du  délai prorogé des six jours pour le dépôt des listes de candidatures relatives aux élections locales planifiées pour le 4 février 2018,  par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les choses semblent vraiment aller dans le bon sens. Ala satisfafaction de la majorité des acteurs.

Interviewé ce vendredi, 29 décembre 2017, par justinmorel.info sur ce sujet d’actualité dominante, le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), Dr Dansa Kourouma a déclaré que: « il n’y aucune raison à ce stade de douter sur la faisabilité de ces élections prévues  le 04 février2018 ».

Selon l’activiste de la société civile, le chronogramme qui a été adopté par la CENI, il y avait beaucoup de zone de flexibilité qui permettrait de rattraper ces genres de retard.

«Six jours de retard  dans un chronogramme ne peuvent pas remettre en cause la date des élections. Je crois que les 6 jours ont permis de rattraper ce retard sur l’activité liée au dépôt des candidatures qui est une activité importante. Mais qui ne remet pas du tout en cause la date du 4 février parce que le chronogramme qu’on a adopté  lors de l’atelier de partage, on prévoyait ces figures de cas », a affirmé le président du CNOSCG.

Sur la même lancée, il a également noté qu’il trouve la CENI très sereine et, qu’il croit que la date du 4 février ne fait pas l’objet de doute et que les ressources qui sont des éléments essentiels pour la tenue des élections, sont en train d’être mises à disposition.

«Je n’ai pas encore enregistré de retard ou de souffrance par rapport à la location budgétaire. Donc je pense bel et bien que les acteurs politiques qui ont compris que rien ne sert à crier pour aller aux élections et chacun doit faire le ménage chez soi parce que les élections sont une chaîne de responsabilité qui est incarnée par plusieurs acteurs », a-t-il précisé.

Car, dit-il : « La première chose que je dirais aux citoyens on a mis plus de 10 ans pour avoir les collectivités élus donc légitime.  De saisir cette opportunité d’abord pour participer massivement à ces élections d’une manière apaisée »

Puis d’insister : « Il s’agira de voter pour les projets de société. De voter pour les candidats sérieux. De s’abstenir de voter pour l’ethnie ou pour la communauté et de refuser de voter pour l’argent. Parce qu’aucun maire ne peut le développement de sa collectivité avec son propre argent.  L’argent qu’on les donnera lors de ces élections c’est pour les amadouer, c’est pour les détourner de leur véritable intention de voter pour des personnes responsables », a-t-il conclu.

Léon  KOLIE pour JMI

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