Face aux rapports qui se dégradent entre les médias et les autorités nationales, la Haute Autorité de la Communication, a cru devoir monter au créneau pour dire sa part de vérité, soutenue par des articles de loi qui fondent son existence et son fonctionnement.

A chacun des protagonistes, la HAC rappelle ses droits et son rôle dans la régulation des médias en Guinée. Réveil tardif ou exutoire de circonstance, il apparaît de manière évidente que chaque acteur est interpellé sur sa part de responsabilité dans la gestion de cette crise aux multiples ramifications.

Cette crise syndicale qui entraîne dans ses turbulences travailleurs, élèves, enseignants et autres parents d’élèves, journalistes et différents communicants, creuse un peu plus le gouffre des contradictions sociales et met à nu, les incohérences des uns et des autres face à un déficit criant de communication.

Chacun croit la raison de son côté et, ignore ou foule au pied la loi ,dont la force devient impuissance ou faiblesse évidente, puisque personne ne respecte plus personne.

Que chacun s’interroge sur sa part de responsabilité et mette balle à terre, pour mieux saisir toutes les opportunités, afin de ramener la quiétude sociale.

Du président au paysan, des journalistes aux artistes, des maîtres aux élèves, des parents aux enfants, que chacun se ressaisisse et prouve bien que le génie guinéen existe. Celui qui est capable de vider les rancœurs et les orgueils, de taire un temps les revendications, d’éteindre les colères; de sortir de la raison du plus fort pour la force de la raison. Dans une démarche apaisée et raisonnée.

C’est possible. Pour nos enfants. Pour le pays.

Justin MOREL Junior pour JMI

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