Les confrères du Groupe de presse ‘’GanGan’’ ont animé ce mardi, 31 octobre 2017, à la Maison de la presse, au cours de laquelle, ils ont fait le point sur la rumeur faisant état de la mort  du Président de la République, incriminant le coordinateur dudit groupe, Aboubacar Camara transféré au PM3 de Matam  sur instruction du procureur de Mafanco.

Dans son intervention, le rédacteur en chef du Groupe de presse ‘’GanGan’’  Sékou Jamal PENDESSA, a indiqué  que l’objectif de cette rencontre était d’apporter des démentis  aux accusations incriminant  leur Groupe de presse d’avoir  diffusé  sur  des rumeurs  portant sur la mort du chef de l’Etat dans la nuit du dimanche au lundi, 30 octobre 2017 .

«Nous avons été accusés dans une sale affaire qui ne dit pas son nom. Au fait, nous avons été informés par la mort  subite de notre  collègue, Alsény Duplex Sylla, le dimanche dernier. Dans le but de lui faire un hommage, j’ai demandé au technicien de faire passer sur l’antenne de notre radio certains ses  extraits. C’est ainsi  que l’un de ces  extraits évoquant le départ des présidents qui se sont succédé à la tête du pays, a coïncidé aux rumeurs faisant cas de la mort du locataire du palais Sékoutouréya », a expliqué le conférencier.

Le rédacteur en chef du Groupe de presse ‘’GanGan’’  Sékou Jamal PENDESSA a également déclaré  que la bande sonore du défunt Alseny Dupex Sylla, n’a rien à voir avec  les rumeurs  sur la mort du chef de l’Etat.

« Je le  dis et je le redis que c’est  une confusion d’information  totale tant au niveau de la présidence et que de la HAC. Au moment où je vous parle, notre coordonateur a été transferé ce matin au PM3 de Matam après avoir fait une nuit à la gendarmerie de Yimabaya ! », a-t-il regretté.

«Vous vous rendez compte que nous sommes accusés  d’atteinte à la sureté de l’Etat et d’avoir diffusé des fausses informations  contre la personne du chef de l’Etat. Sachez que ces accusations sont une insulte à la presse guinéenne… », a affirmé Sékou Jamal PENDESSA.

Au  même moment, les journalistes étaient sérieusement violentés par les gendarmes au PM 3, les cameras et d’autres instruments de presse cassés et certains arrêtés.

Léon  KOLIE pour JMI

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