Le président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé a reçu en audience ce lundi, 23 octobre 2017, le leader des Nouvelles Forces Démocratiques (NDF), le député Mouctar Diallo. La rencontre s’inscrivait dans le cadre des problématiques liées à l’organisation des élections locales prévues pour le 4 février 2018.

A la sortie de cette audience, le président des NFD, Mouctar Diallo a indiqué que sa formation politique et plusieurs partis notamment, le PEDN, UFR, PGRP,  ont décidé de rencontrer  la direction de la CENI dans le but de discuter sur deux points qui les préoccupent.

« Le premier point qui est lié au changement d’une commissaire à l’occurrence Hadja Ramatoulaye qui était chargée d’installer des démembrements de la CENI à Pita et Dalaba. A ce niveau , nous avons appris  que la CENI l’a changée après qu’une lettre lui ait été adressée par le secrétaire fédéral de l’UFDG de Pita, ce qui nous a amenés à dire que cela n’est pas acceptable, parce qu’un parti ne peut pas influencer les décisions et le fonctionnement de la CENI, au risque de compromettre la transparence du processus électoral », a déclaré le leader des NFD..

Selon lui, après les échanges, le président de la CENI et les autres membres du bureau les ont  rassurés que l’acte qu’ils ont posé, n’a nullement été influencé ou dicté par l’UFDG et, que cela n’est point le cas mais plutôt, cela est lié à un souci d’assurer la sécurité de la commissaire.

 «Le deuxième point que nous avons abordé qui est lié à la mise en œuvre du chronogramme élaboré par la CENI, fixant la date des  élections au 4 février 2018,  à ce niveau , nous aussi ,nous avons émis des inquiétudes liées notamment à l’exécution correcte d’une des séquences de ce chronogramme, avec le souci que cela n’affecte l’ensemble du chronogramme », a noté le leader des NFD.

L’opposant Mouctar Diallo a ensuite signalé que le président de la CENI les a rassurés, quant à la tenue des élections au 4 février 2018, et  que ce léger retard était dû à une volonté interne de mettre en place tout le dispositif, de prendre toutes les dispositions avant d’envoyer l’équipe sur le terrain. « Cet obstacle est  levé, il y aura juste un léger réaménagement de cette séquence qui devait être opérée en 15 jours, est ramené à 7 jours pour permettre de rattraper ce petit temps perdu… », a-t-il dit.

«Donc, à ce niveau aussi, il n’y a aucun problème .Il faut dire que  l’entretien s’est bien passé, surtout que  le président de la CENI a  dit que la commissaire Hadja Ramatoulaye Bah n’est pas dessaisie de l’axe Dalaba-Pita. Elle reste toujours compétente dans la gestion du processus liée à cette zone. Mais que cette disposition n’est rien que provisoire et n’est que ponctuelle », a conclu l’ex ministre de l’Elevage, Mouctar Diallo.

Léon KOLIE pour JMI depuis la CENI

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