Les échauffourées, éclatées entre manifestants et forces de sécurité, du lundi, 11 à mercredi, 13 septembre 2017, ont fait un bilan provisoire d’un mort et 35 blessés, dont 13 gendarmes, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

Ces manifestations font suite à une panne d’électricité sur la ligne alimentant les quartiers de la Commune Urbaine (CU) de Boké.

Malgré la présence des forces de l’ordre sur le terrain, les locaux de la Gendarmerie Départementale et l’Escadron Mobile ont été saccagés par les manifestants qui ont emporté des armes de guerre, des munitions, sacs de riz et sucre, bref, la dotation des agents.

Plusieurs boutiques et magasins ont été également saccagés au quartier Dembaya, point de chute des manifestants. Les jeunes ont continuév à barrer les routes et des négociations étaient engagées pour débloquer la situation, afin que les techniciens d’EDG et d’autres venus de Kamsar, ainsi que le nouveau groupe électrogène envoyé de Conakry, puissent travailler dans une relative quiétude.

Ces débordements des jeunes de Boké qui détruisent tout sur leur passage, méritent une prise en compte plus sérieuse de la situation. Car cet état insurrectionnel ne saurait continuer à prospérer.

AGP/JMI