C’est la conclusion à laquelle est parvenu le comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre dernier, qui était en conclave ce lundi 11 septembre.

La principale raison de ce décalage est liée, selon les responsables et membres du comité, au facteur temps, qui n’est plus tenable en raison du timing nécessaire à leur bonne organisation qui est de quatre mois.

La Guinée s’achemine irrémédiablement vers un calendrier électoral « impossible » à tenir lorsque nous prenons en compte que les législatives doivent se tenir en principe en 2018, à seulement deux ans de la présidentielle.

Tandis que l’opposition met incessamment la pression sur le pouvoir pour l’organisation des locales, ce dernier semble faire de la tenue des élections communales et communautaires, le cadet de ses préoccupations. Or l’expérience montre que l’accumulation des échéances constitue un risque de crises et de confrontations assez élevé.

Il faut noter que les dernières élections communales remontent à 2005, cela fait donc 12 ans qu’elles n’ont pas été organisées en Guinée et ce, en dépit de l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé en 2010.

Mamadou Aliou DIALLO pour JMI

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