La presse nationale était ce vendredi 4 Août 2017 face au ministre de la justice, garde des sceaux, Maitre Cheick SAKO, en compagnie de plusieurs de ses cadres et le parquet général, à la cour d’appel de Conakry (Centre de Formation Judiciaire).

Au cours de cet exercice de communication du ministre de la justice sur les grands dossiers judicaires du moment, Cheick Sacko n’a pas occulté les cas des artistes Elie Kamano et Takana Zion et le dossier des massacres du 28 septembre. 

Concernant l’épineux dossier du 28 septembre, Cheick Sako a déclaré que la justice guinéenne est capable de mener ce dossier jusqu’au bout. Il a indiqué que, « par rapport aux injonctions de la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) qui exige la clôture de l’instruction judiciaire avant le 28 septembre, cet organisme n’a pas vocation à réclamer un délai pour la clôture de l’instruction ». Il a encore tenu des promesses allant dans le sens de la tenue d’un procès le plus tôt possible.

Sur les cas des ragaemans Eli Kamano et Takana Zion, placés sous contrôle judiciaire, pour cause de manifestations interdites, le garde de sceaux a fait savoir qu’il a instruit aux parquets de statuer sur ces questions à la prochaine rentrée judiciaire.

Momo SOUMAH pour JMI

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