A la vieille du mois de Ramadan, comme d’habitude en République de Guinée, le ministre du Commerce, Marc Yombouno regroupe les opérateurs économiques pour leur demander de diminuer ou de laisser intact les prix des denrées de premières nécessités en faveur de ce mois de pénitences et prières.

Image result for le ministre du Commerce, Marc YombounoUn plaidoyer qui a été pris en compte par les opérateurs économiques guinéens et leurs colonies de revendeurs et autres marchands (banabana), car les prix ont vertigineusement grimpé rendant ainsi ce début du mois béni et de pardon excessivement cher pour les fidèles musulmans.

Le sac de riz de 50Kg (importé) qui était vendu à 270.000 francs guinéens, se négocie aujourd’hui entre 280.000 et 290.000GNF. Contrairement aux autres commerçants des pays de la sous-région, ce mois de Ramadan est un mois au cours quel les prix des denrées de première nécessité sont revus à la baisse. Comme pour affirmer que l’on est dans un mois béni pour faire du bien, se pardonner et se purifier.

Egalement, des autorités accompagnent la population durant tout le mois de Ramadan à travers des dons et autres allègements de charges pour une. Par contre en Guinée, les autorités ne prévoient aucune mesure d’accompagnement dans ce sens. Seulement des aumônes en direction des personnes handicapées.

La population guinéenne est obligée d’en découdre avec les commerçants sans aucune protection, ni contrôle sur le marché.

AGP