Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, ce lundi 15 mai 2017, au bord de l’océan atlantique, à Pointe Noire, a mis en production, officiellement, Moho Nord, un projet pétrolier à ce pays au coeur de l’Afrique Centrale, des bonnes perspectives économiques.
 
MOHO Nord, situé dans le Golfe de Guinée, à 75 km des côtes, par 750m à 1200m de profondeur, est le plus projet pétrolier que la République du Congo n’ait jamais connu. Par ce projet, le Congo amorce une étape importante dans la valorisation des ressources en eaux profondes, au service de la croissance énergétique et économique.
 
Projet à haute valeur ajoutée technologique, mené dans un souci de sécurité et de respect de l’environnement, Moho Nord enclenche un processus important du développement du Congo. En permettant l’exploitation des réserves encore non produites de MOHO Bilondo, le chef de l’Etat congolais témoigne de sa volonté de pérenniser le développement énergétique du pays, en le faisant entrer dans l’ère de la production en eaux profondes.
 
En pérennisant cette production pétrolière, MOHO Nord s’offre au pays comme un puissant levier de développement. Aussi les différents intervenants au cours de cette cérémonie ont-ils soutenu ce projet a pour entre autres corollaires la mobilisation d’entreprises locales, les investissements réalisés dans des outils de production durable, la formation des cadres et d’ingénieurs spécialisés. Ce qui ouvre au pays de nouvelles perspectives et lui permet de soutenir la diversification économique.
 
Avec une capacité de production journalière de 140.000 barils, Moho Nord, a dit le ministre congolais des hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, permet au Congo d’aller vers les développements innovants. Puisqu’il est mené dans le respect des exigences de sécurité, de qualité d’exécution et de protection de l’environnement les plus élevées. Autant dire, avec le Manager de Total E&P Congo, l’opérateur qui détient la grosse part de l’exploitation de ce champs pétrolier (53,5%), que Moho Nord représente un défi technologique majeur pour le pays.
 
L’impact environnemental et social de Moho Nord
 
Au cours de cette cérémonie de mise en production les orateurs ont usé des mots pour préciser que les installations de Moho Nord ont été conçues pour ne bruler aucun gaz en conditions normales d’exploitation. C’est ainsi que le manager de Total a dit que le signe le plus visible est l’absence de flamme permanente à la torche, grâce à une technologie innovante d’allumage automatique, en cas de besoin.
 
C’est qu’est une nouveauté au Congo, c’est que le gaz associé à la production de pétrole est réinjecté ou utilisé pour alimenter en partie la génération électrique.
 
Ce qui revient à dire que l’exploitation de Moho Nord obéit aux normes de respect de l’environnement. Tout en maintenant les installations à un niveau d’efficacité énergétique, Moho Nord a ceci de spécifique qu’il limite les émissions de gaz à effet de serre (gestion centralisée de l’ensemble des besoins énergétiques, unité de récupération des gaz d’évent et dispositif de récupération de chaleur et fumées produites par les turbos générateurs.)
Un autre bénéfice dans le respect de l’environnement, c’est que la totalité des eaux de productions de Moho Nord est réinjectée dans les réservoirs. Avec un double objectif : maintenir en pression les réservoirs pour optimiser la récupération de pétrole et éviter tout rejet à l’océan, même après traitement.
 
S’agissant de l’impact social de Moho Nord, juste après la cérémonie de mise en production dudit projet, il a été procédé à la signature d’un protocole d’accord, en présence du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, entre le gouvernement congolais, l’association terre d’école, les opérateurs Total et Chevron ainsi que les partenaires de Moho Nord, pour la construction d’une école à la dimension du projet à kintélé, dans la banlieue Nord de Brazzaville.
MIATOLOKA Boryce Agapyth pour JMI
Correspondant particulier de GCI au Congo
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