Initié par le gouvernement guinéen, financé par le Royaume d’Arabie saoudite à travers la Banque islamique de développement (BID) et équipé par l’UNICEF, le projet de construction de centres de santé amélioré (CSA) est en bonne voie. En témoigne l’inauguration en début d’année par le chef de l’État, Alpha Condé du premier CSA dans la localité de Mafèrinya, préfecture de Forécariah en Basse Guinée. Le CSA est ultramoderne et bien équipé.

Une équipe de l’UNICEF s’est rendue ce samedi 29 avril 2017 pour apprécier l’impact du CSA sur les communautés bénéficiaires. Situé à une trentaine de kilomètres du centre urbain de Forécariah, le CSA de Maferinya après quatre mois d’activités, rayonne comme au premier jour. L’édifice est flambant neuf. Ce qui traduit l’effort du personnel pour entretenir ce joyau sanitaire.

En dépit des soins de santé primaires qui y sont délivrés (consultations-prénatales, maternité, chirurgie, laboratoire, pharmacie, hospitalisation, échographie, ect……), le CSA est équipé d’un CTE (centre de traitement épidémiologique) pour faire face à la  survenue de toute éventuelle épidémie. Ce qui dénote des leçons tirées de la terrible épidémie d’Ébola de mars 2014 qui a ravagé le pays durant deux ans.

Le CSA de Maferinya n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière en affluence, mais le centre ne désemplit pas et les salles d’hospitalisation sont pratiquement toutes occupées. Les femmes en état de famille viennent pour les consultations prénatales et les accouchements y compris par césarienne, tandis que d’autres amènent leurs bébés pour des consultations post-natales et le suivi.

Dans la construction de ce centre, rien n’a été laissé au hasard, les bâtiments sont équipés de groupes électrogènes pour le ravitaillement en électricité, d’un forage alimenté par des panneaux photovoltaïques, d’une salle de stérilisation, de parking, de bloc opératoire, etc….avec un personnel qui semble dévoué et qui ne ménage aucun effort, pour rendre service aux populations locales et entretenir le centre de santé.

Mamadou Aliou DIALLO envoyé spécial pour JMI

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