Selon Garry Kasparov, ex-champion du monde d’échecs, l’apprentissage de ce jeu permet « d’apprendre à analyser les informations, à prendre des décisions, à gagner en confiance ».

C’est pourquoi la Kasparov Chess Foundation milite pour introduire les échecs dans les programmes scolaires du monde entier, et particulièrement en Afrique : « Le talent est partout, ce n’est qu’une question d’opportunité. Et dans les secteurs déshérités de toutes les sociétés, c’est là qu’on trouve le plus d’appétit et de passion pour le succès, les gens sont prêts à travailler plus dur pour cela. Je m’attends à la même passion en Afrique » a-t-il déclaré à l’AFP.

Pour M. Kasparov, le jeu d’échecs est « un outil efficace et particulièrement peu coûteux » pour améliorer « dans des proportions très importantes les compétences des élèves. »

Résultat de recherche d'images pour "kasparov echec"Son objectif est de parvenir à former 1 million d’enfants africains sur 5 ans. Pour cela les écoles sélectionnées seront dotées de kits d’apprentissage et des enseignants seront préalablement formés. « Notre but n’est pas de trouver immédiatement un champion, il faut commencer par établir de solides fondations. Mais c’est important de combattre les préjugés, qui voudraient que seuls certains pays puissent produire des champions », assure le prodige russe.

Agence Ecofin